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Royaume-Uni : Robin Hutson, une vie riche sans réussite scolaire.

Illustration Aprnews - Robin Hutson - Hôtellerie
Mercredi, 11 décembre 2019

Royaume-Uni : Robin Hutson, une vie riche sans réussite scolaire.

"J'ai réussi à faire foirer tous mes brevets, et je n'ai pas été admis au Lycée. A 16 ans, je n'avais pas envie de faire grand-chose à part courir après les filles, et ma mère m'a dit : "Eh bien, tu as toujours aimé traîner dans la cuisine", se souvient l’homme de 62 ans. Sa mère lui a conseillé de s’inscrire à un cours en hôtellerie et restauration ; de là débutera la riche carrière de Robin Hutson.

Au milieu des années 70, Après son diplôme de l’école hôtelière de Surrey, au sud de Londres, il a rejoint le programme de formation en gestion du groupe hôtelier Savoy de cette période.

Il à commencé comme jeune serveur à l’hôtel cinq étoiles Claridge’s de Londres, puis a rejoint le tout aussi prestigieux Hôtel de Crillon à Paris. A 23 ans, il retourne à Londres, cette fois ci en tant que le plus jeune directeur de la réception du Berkeley.

A 28 ans, après avoir été dans un hôtel aux Bermudes, il a occupé le poste de directeur général d’un Hôtel du Hampshire. 8 ans plutard, il décide de voler de ses propres ailes : « J'avais 36 ans, j'avais beaucoup travaillé pour les autres, et je me suis dit : "C'est ce que je veux faire pour le reste de ma vie, ou je vais essayer de faire autre chose ? ». L'autre chose était un hôtel-boutique du centre-ville, avec un accent particulier sur la gastronomie et le vin.

En 1994, il lance l’Hôtel du Vin à Winchester avec son ami Gerard Basset. Pour réunir l’argent dont ils avaient besoin, Robin dit qu'il a réussi à persuader son épouse Judy d'accepter qu'ils mettent leur maison en garantie. Ils ont également recueilli 500 000 £ auprès de leurs amis et de leur famille, et emprunté 750 000 £ à la banque.
Malgré tout ça, les deux fondateurs ont dû retrousser leurs manches Ils faisaient tout ! du petit-déjeuner au service au restaurant. Ils dormaient sur le canapé pour se réveiller très tôt le matin. Ce sacrifice leur a permis d’être rentable les premières années. 

Ils ont donc décidé d’offrir quelque chose de nouveau à leurs clients : du lait frais et du café moulu décent dans les minibars. Bien que ces deux choses ne semblent pas imaginatives maintenant, Robin dit qu'à l'époque elles étaient "considérées comme révolutionnaires" dans l'industrie hôtelière.