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RDC : l'insécurité entrave les perspectives d'avenir des jeunes

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Mercredi, 22 septembre 2021

RDC : l'insécurité entrave les perspectives d'avenir des jeunes

Chaque année le 21 septembre marque la journée internationale de la paix.

Dans le Nord-Kivu à l’est de la RDC, certains jeunes n’ont jamais connu une vie tranquille. Face à la recrudescence des tueries, kidnappings et violences sexuelles, ils craignent pour leur avenir mais continuent à croire en leurs rêves. La mission des Nations Unies présente dans le pays depuis plusieurs années, a profité de cette journée pour leur parler de paix et noter les victoires de la Monusco.

Amadou Ba du Bureau Public d’Information à la MONUSCO à Goma, affirme que la Monusco a réussi à pacifier la région. Il note que quelques poches d’insécurité restent à signaler dans certaines régions à l’Est de la RDC.

"Et cette mission est là depuis 1999, on a quand même pacifié ce pays qui était divisé en plusieurs zones où il y avait une certaine belligérance, maintenant il y a des poches de résistance au Nord Kivu et au Sud-Kivu qui posent problème et on est là-dessus. Donc de ce point de vue-là, il y a quand même un côté positif tout en reconnaissant qu'il y a aussi des zones d'instabilité " déclare Amadou Ba.

Mais à Goma, cette paix n’a jamais été vécue, Zawadi Gasindikora, étudiante et présidente des étudiants au Nord-Kivu dit être née pendant la guerre et vit la même situation aujourd’hui. Pour l’étudiante en 2ème année de Licence, l’avenir est incertain.

"Je suis née et grandie au Nord-Kivu, aujourd'hui le plus grand souci qui nous dérange chaque jour c'est la question de paix. Je suis née dans la guerre et j'ai grandi dans cette guerre est qu'aujourd'hui nous sommes stables après toutes ces années de la présence de la Monusco en RDC dans l'est du pays cette stabilité, nous ne la vivons pas."

Malgré la présence des casques bleus dans l’est du pays depuis plus de 20 ans, la situation sécuritaire reste précaire. La province du Nord-Kivu compte à elle seule plus de 40 groupes armés.