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RDC : Abandon des poursuites contre les gardes du corps de Katumbi 

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Jeudi, 2 mai 2019

RDC : Abandon des poursuites contre les gardes du corps de Katumbi 

APRNEWS-La justice militaire de la RDC a décidé d'abandonner les poursuites contre six ex-gardes du corps de l'opposant en exil Moïse Katumbi dans le cadre de l'affaire dite « des mercenaires ». Un pan de l'affaire reste en revanche dans l'attente d'une décision de la Cour constitutionnelle.

Les six gardes du corps de Moïse Katumbi étaient accusés d’avoir participé au recrutement des mercenaires, notamment américains, afin de déstabiliser les institutions du régime de l’ex-président Joseph Kabila. En détention depuis avril 2016, ils ont été libérés en mars après une mesure de grâce du nouveau président congolais, Félix Tshisekedi.

« Le parquet près la haute cour militaire a décidé d’abandonner les poursuites engagées contre les six policiers, anciens gardes du corps de l’ex-gouverneur Moïse Katumbi dans l’affaire du recrutement des mercenaires », a déclaré mercredi 1er mai Me Joseph Mukendi, membre du collectif d’avocats de l’opposant.

« Classé sans suite »
Dans une décision consultée par l’AFP, le chef du parquet militaire congolais, le lieutenant-général Tim Mukunto, a ordonné que le dossier à charge de ces six ex-gardes de Moïse Katumbi dans l’affaire de recrutement des mercenaires « soit classé sans suite pour inopportunité des poursuites ».

« Les enquêtes qui ont été ouvertes autour du dossier du recrutement des mercenaires par Monsieur Moïse Katumbi n’ont pas établi la présence effective de ces mercenaires au Katanga à l’époque des faits », a estimé la justice militaire dans sa décision.

Le 19 avril, dans une autre affaire de spoliation immobilière, la condamnation à trois ans de prison de Moïse Katumbi avait été annulée par la justice. Me Jean-Joseph Mukendi, autre avocat de l’opposant, avait alors estimé que « plus rien ne s’oppose à son retour ». Reste toutefois un dossier de l’affaire des mercenaires concernant les prévenus civils, dont Moïse Katumbi, en attente d’une décision de la Cour constitutionnelle. 

Avec Jeune Afrique