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Présidentielles 2020 : Kouadio Konan Bertin parle à ses compatriotes

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Jeudi, 29 octobre 2020

Présidentielles 2020 : Kouadio Konan Bertin parle à ses compatriotes

« Je vous invite à faire le choix de la paix ». Ces mots sont de Koudio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant à la présidentielle 2020. Dans une émission dénommée ‘‘face aux électeurs’’ sur RTI1, KKB livre un message fort à ses compatriotes trois jours avant le scrutin. Voici un extrait de son message.

Chers ivoiriens, en revenant sur ce plateau et devant vous peuple de Côte d’Ivoire, ne pas changer ma nature, ma culture et mon éducation. Servir le peuple de Côte d’Ivoire, est la raison pour laquelle je me suis engager dans ce milieu tumultueux qu’est la politique ivoirienne.

Encore aujourd’hui, j’estime que mon projet que j’ai porté en 2015 est arrivé à maturité. Aujourd’hui je suis en face de vous pour vous dire, notre pays a trop souffert.

Voilà trente (30) ans à peu près que nous avons perdu le père fondateur de notre Côte d’Ivoire moderne, le président Félix Houphouët-Boigny.

Sur ce plateau, je ne peux pas m’empêcher d’avoir une pensée pour lui. Ce grand homme. Ce bâtisseur hors pair. Homme de consensus.

Oui, tous se réclame de lui. Tous disent avoir été à son école. Et pourtant combien agissent comme il aurait fait, s’il avait été vivant ?

Voilà 27 ans que la Côte d’Ivoire est à la croisée des chemins.  Notre pays se cherche. Un pays n’adhère prospère, paisible qui a sur son sol avec de ces milliers de mosquées avec des églises qui se courtois sans oublier notre basilique qui fait la fierté.

Houphouët nous a laissé en héritage la paix.

A l’époque, on nous disait que le succès de ce pays repose sur l’agriculture, le café et le cacao. Nos braves paysans dans nos champs, cultivaient et continuent de cultiver. Et nous avons réussi à bâtir la prospérité sous Houphouët-Boigny avec à peine 03% de croissance. Nous mangions tellement bien à l’époque que nous nous sommes payés le luxe d’inviter tous nos voisins à notre table.

Aujourd’hui où la Côte d’Ivoire dit avoir une croissance de près de 08%. Aujourd’hui où nous avons de milliers de médecins, des ingénieurs de professeurs, ce qui n’était pas le cas de 1960 à 1970 ; et de 1970 à 1980. Comment explique-t-on que c’est en ce moment-là que nos jeunes fuient la croissance économique pour aller à la recherche de l’eldorado et donner ainsi leur destin et leur vie à la mer ? Il y’a un contraste que je m’explique difficilement.

C’est pourquoi mes chers compatriotes, je suis en face de vous ce soir, encore une fois, en des mots simples, pour vous dire, il nous faut d’abord créer la paix. Ramener la paix en Côte d’Ivoire. Créer donc la prospérité et aller au partage équitable du fruit de la croissance pour que chaque ivoirien se sente heureux dans pays.

De quoi nos parents ont-ils besoin ?

Vivre en paix, se soigner, éduquer leurs enfants, pour améliorer l’espérance de vie, bâtir une Côte d’Ivoire qui attire donc le reste du monde.

Encore une fois, je me soumettrai volontiers à vos questions sans oublier que j’ai un petit mot d’introduction pour chaque ivoirien.

Le samedi, chacun de vous aura entre ses mains une part du destin de notre nation.

Oui, le vote est un droit sacret.

C’est même un devoir. Il faut l’exercer.

La violence n’est pas la solution.

Je sais qu’ils y’a des difficultés.

Déguerpir les urnes non plus n’est pas la solution.

Certains vous demande explicitement de faire le choix de la violence.

Moi, je vous invite à faire le choix de la paix.

Oui, je vous invite à utiliser une arme beaucoup plus efficace, votre bulletin de vote. Aller aux urnes ce samedi pour faire changer les choses dans pays, c’est possible !

Aprnews
Elysée Tapé