Vous êtes ici

Back to top

Pakistan: des policiers tués lors d’une manifestation du TLP

Aprnews - Policiers Tués - Manifestation - Plusieurs Blessés Civils - Actualité - Pakistan
Jeudi, 28 octobre 2021

Pakistan: des policiers tués lors d’une manifestation du TLP

À Lahore, dans l’est du Pakistan, au moins trois policiers ont été tués par balle, 70 autres blessés, dans une manifestation du TLP, le Tehreek-e-Labbaik Pakistan, mercredi 27 octobre. Le parti islamiste, considéré comme une organisation militante par les autorités, affirme qu’au moins quatre de ses militants ont été tués, des dizaines d’autres blessés. Le TLP réclame depuis plusieurs jours la libération de leur chef emprisonné depuis avril.

Il exige aussi l’expulsion de l’ambassadeur de France depuis que le président Macron a défendu le droit à la caricature lors d’une cérémonie en hommage à l’enseignant Samuel Paty, assassiné pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet.

Des milliers de manifestants du Tehreek-e-Labbaik Pakistan étaient rassemblés dans la ville de Lahore, se préparant à entamer une marche vers la capitale Islamabad. Mais, comme les jours précédents, des violences ont rapidement éclaté dans le cortège, pris en étau entre des colonnes de policiers qui lançaient des gaz lacrymogènes et tiraient à balles réelles sur la foule, selon des membres du parti islamiste.

Le TLP réclame la libération de son chef

Des corps de militants sans vie gisaient au sol, raconte un confrère pakistanais sur place. C’est alors que plusieurs agents des forces de l’ordre ont été pris à partie par des groupes de manifestants déchaînés, nous raconte ce journaliste sur place. « Des manifestants ont déshabillé un policier devant moi, ils le battaient alors que celui-ci était nu. L’homme les suppliait de le laisser en vie », raconte-t-il. Ce confrère a lui-même reçu des coups pour avoir filmé des actes de violence perpétrés par les manifestants. Certains avaient des armes à feu affirme-t-il.

Le TLP exige la libération de son chef Hafiz Saad Rizvi, emprisonné en avril dernier après que le parti islamiste, considéré comme une organisation militante, a organisé des manifestations massives à travers le pays, contre la France ; manifestation en réaction aux propos d’Emmanuel Macron qui défendait la publication des caricatures du prophète Mahomet.

Aprnews avec Rfi