L’une des promesses de campagne faite par le président de la république fédérale du Nigéria, ne serait pas en train d’être tenue selon l’Union Européenne. Il s’agit en effet de la lutte contre la secte islamiste d’idéologie salafiste Boko Haram. Le Parlement européen regrette particulièrement la reprise des attaques de ce groupe armé dans le pays et note que le gouvernement est impuissant à faire face à la situation. L'UE note qu'aucun progrès majeur n'a été réalisé dans la lutte contre le groupe terroriste qui hante le Nigéria depuis plusieurs années.

Compte tenu du nombre d'attaques contre les forces de sécurité et d'attentats-suicides ces dernières semaines, l'UE estime qu'il reste encore beaucoup à faire pour surmonter ce groupe. Le Parlement européen a donc demandé au gouvernement du président Buhari de mettre en place un mécanisme pour gérer efficacement la lutte contre Boko Haram.

Ils ont notamment rappelé qu’il a été réélu en 2019 sur la base de la promesse qu’il a faite aux Nigérians. Celle relative à l’éradication du fléau que représente Boko Haram pour le Nigéria. Le président de la république fédérale du Nigéria avait fait la même promesse à son arrivée à la tête du pays en 2015.

« Nos troupes ne doivent pas perdre de vue leur tâche : éliminer Boko Haram de la surface de la terre », avait-il déclaré en novembre 2018 à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno.

Sa visite dans cette partie du Nigéria est intervenue après une attaque contre une base militaire qui a tué des centaines de soldats. La secte islamiste continue de renforcer ses effectifs par le recrutement. Certains médias rapportent que des jeunes sans emploi sont embauchés.