APRNEWS - Dimanche soir, des voleurs armés auraient envahi l’unité de pédiatrie de l’hôpital universitaire de Calabar au Nigeria et auraient volé trois nouveaux-nés et de l’argent.

Les voleurs, au nombre de 10 environ, auraient également volé des téléphones portables et battu les infirmières en service, ainsi que les mères allaitantes et les femmes enceintes lors d’une opération qui aurait duré moins de 10 minutes, selon des témoins oculaires.

Des agents de santé et des patients victimes du vol qualifié ont constaté que les voleurs ne portaient pas de masque, et étaient bien armés. Ils affirment aussi qu’ils pouvaient facilement entrer dans la maternité. Ils se déplaçaient d’un lit à un autre pour prendre les bébés, selon notre source.

Des infirmières et d’autres agents de santé ont été vus discutant de l’incident lundi matin.

Une infirmière a raconté aux journalistes ce qui s’était passé sous anonymat.

« Hier soir ( dimanche ndlr) plusieurs voleurs armés ont eu accès à cette unité (pédiatrique). Ils sont venus avec des fusils et des machettes. Ils ont battu mes collègues et des mères allaitantes. Ils ont emporté des bébés et de l’argent de plusieurs patients. La sécurité dans cet hôpital est très poreuse. La vie des patients, des infirmières et des médecins est en danger. Il n’y a aucun lieu dans cet hôpital qui ne soit en danger. Il y a tellement de vols. Les visiteurs ne sont plus contrôlés. Les gens affluent dans les salles sans aucun contrôle. Beaucoup, y compris les voleurs, prennent l’apparence de parents de patients. »

« Les biens hospitaliers sont fréquemment volés, alors que l’approvisionnement en électricité est un gros défi, car les pièces de diesel et de génératrice sont volées fréquemment par les travailleurs et des voleurs à main armée. ”

Il a été établi que le personnel des entreprises de sécurité privées et des policiers en exercice ont arrêté depuis quelques mois leurs services à l’hôpital après plusieurs mois de non-paiement de leurs salaires par la direction de l’établissement de santé.

Avec AfrikMag