APRNEWS - L’ambassadeur du Niger aux nations unies, M. Abdallah Wafy, a souhaité le mercredi, que les fonds promis dans le cadre de la mise en place du G5 Sahel «soient déboursés car la situation sécuritaire au Sahel ne fait que se dégrader». 

Il s’exprimait ainsi au cours d'un point presse à l'issue d'une réunion aux Nations unies sur la force G5-Sahel. Selon le diplomate, qui espère que le déblocage desdits fonds se fera "dans les jours, les semaines à venir", la situation sécuritaire dans les pays du G5 Sahel commande une action urgente des partenaires.

Lui emboitant le pas, le secrétaire général adjoint de l'Onu pour les Opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a lancé un appel afin que les pays donateurs tiennent «leurs engagements pour mettre des ressources à la disposition de (la force de l'ONU Minusma) et de la Force du G5-Sahel aussitôt que possible».

Selon l’organisation onusienne, un accord de soutien logistique a été conclu entre la Minusma et la force G5-Sahel mais il n'est pas encore entré en vigueur.

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d'un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Nigeret Tchad. Il doit comprendre 5000 soldats avec coût est estimé pour la première année à quelque 480 millions d'euros.