Vous êtes ici

Back to top

Mondial 2018: Le Sénégal veut sauver l'honneur du football africain

Apr-News / Mondial 2018: Le Sénégal veut sauver l'honneur du football africain
Mardi, 19 juin 2018

Mondial 2018: Le Sénégal veut sauver l'honneur du football africain

APRNEWS - En difficulté dans ce Mondial pour l’instant, les nations africaines sont à la recherche d’un premier succès dans la compétition. Le Sénégal veut ainsi sauver l’honneur en décrochant un bon résultat face à la Pologne.

Egypte, Maroc, Nigeria, Tunisie : quatre matches disputés, quatre défaites. Le bilan est cruel pour les nations africaines, toutes en difficulté dans ce premier tour. L’Egypte a ainsi peu existé face à l’Uruguay (0-1), quand le Maroc s’est fait piéger par l’Iran (0-1). Le Nigeria a été bien faible face à la Croatie, alors que la Tunisie s'est inclinée in extremis face à l’Angleterre (1-2). Autant dire que tout l’espoir du football africain réside dans les mains, ou plutôt les pieds, des Sénégalais. Opposés à la Pologne, les Lions de la Teranga ont des atouts pour décrocher leur premier succès.

Aliou Cissé, en hommage à Bruno Metsu

A 42 ans, Aliou Cissé est le plus jeune sélectionneur de ce Mondial. Ancien défenseur rugueux, il était le capitaine de l’équipe qui était allé jusqu’en quarts de finale de la Coupe du monde 2002, après avoir notamment battu la France en poules (1-0). Aujourd’hui disparu, Bruno Metsu était le sélectionneur de l’époque et Cissé a évoqué avec émotion le souvenir du Français : «Mes pensées vont à Bruno qui a fait énormément pour notre foot, qui a qualifié pour la première fois l'équipe nationale à une Coupe du monde. Je la mène pour la deuxième fois. Je sais que de là où il est, il nous regarde. Son énergie nous portera.»

L’ex-joueur du PSG a l’expérience de ce genre de rendez-vous et veut que son équipe joue «sans complexe». Devançant notamment l’Afrique du Sud en éliminatoires, le Sénégal veut marcher sur les traces de l’équipe de 2002. Même si Cissé ne veut pas faire de comparaisons : «On ne peut pas comparer. La mentalité a changé, l'éducation n'est pas la même. La génération 2002 a marqué son histoire et a procuré énormément de satisfaction et de bonheur. La génération 2018 est dans cette dynamique-là, ils veulent procurer du bonheur pour leur famille et le pays, j'ai énormément confiance en eux.»

La Pologne, un beau défi

Le Sénégal va donc affronter la Pologne ce mardi. Un adversaire coriace qui peut compter sur son buteur Robert Lewandowski. Mais les Lions de la Teranga peuvent également compter sur un atout : l’ailier de Liverpool Sadio Mané. Son sélectionneur loue les qualités de l’un de ses leaders d’attaque : «Sadio, c'est un joueur unique qui n'a rien à voir avec ce qu'on a connu dans l'histoire du Sénégal. Il a vraiment un style à lui. Il a toujours cette humilité qu'il avait envers ses dirigeants, ses coéquipiers. On sait qu'il peut nous apporter énormément mais l'équipe n'est pas constituée seulement de Sadio Mané. Je pense qu'il devrait apporter ce plus qu'on attend de lui».

Avec un groupe composé de joueurs physiques et techniques, d’expérience et de jeunesse insouciante, le Sénégal a de quoi faire bonne figure dans cette phase de poules. Et ce match face à la Pologne, ce mardi (17h, heure française), revêt déjà une importance particulière.

Avec Le Figaro