Vous êtes ici

Back to top

Mali : sept Casques bleus tués par un engin explosif

Sept Casques Bleus Tués - Engin Explosif - Munisma - ONU - Victime - Insécurité - Actualité - Mali - Aprnews
Mercredi, 8 décembre 2021

Mali : sept Casques bleus tués par un engin explosif

Un convoi logistique de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a heurté un engin explosif dans le centre du pays. La nationalité des victimes n’a pas été précisée.

Sept Casques bleus ont été tués et trois autres grièvement blessés par un engin explosif dans le centre du Mali, a annoncé la Mission de l’ONU au Mali (Minusma). « Ce 8 décembre, un convoi logistique de la Force (Minusma) allant de Douentza à Sévaré (centre) a heurté un engin explosif. Un premier bilan fait état de sept Casques bleus décédés et trois grièvement blessés », a indiqué la Minusma, sans préciser la nationalité des victimes.

L’incident a eu lieu dans la zone de Bandiagara, dans la région de Mopti, a ajouté la Minusma. Il survient au lendemain de l’annonce par la Minusma du décès, lundi à Dakar, d’un Casque bleu qui avait été touché dans l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule, le 22 novembre près de Tessalit, dans le nord du Mali. La nationalité du Casque bleu n’a pas été précisée. Ce Casque bleu avait été emmené à Dakar pour des soins avec deux autres soldats de la Minusma blessés au cours du même incident.

Le Mali est le théâtre depuis 2012 d’un conflit lancinant avec des attaques répétées de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique, doublées de violences contre les civils commises par des groupes armés, certains autoproclamés d’autodéfense.

Au moins 146 soldats de la Minusma tués

La Minusma, déployée au Mali depuis 2013, est actuellement la mission de paix des Nations unies comptant le plus de morts dans le monde, avec 146 de ses membres tués dans des actes hostiles recensés au 31 octobre, selon les statistiques de l’ONU.

En juin, Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’opération antidjihadiste Barkhane, notamment au Mali. Il s’agit d’une « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel, avait-il expliqué.

Après la base de Kidal, la force antidjihadiste Barkhane a transféré à l’armée malienne le 13 novembre la base de Tessalit, dans le nord du pays, dans le cadre de la restructuration de ses opérations au Sahel. Reste la base de Tombouctou dont le transfert est prévu « d’ici au début de l’année 2022 », avait précisé le chef de l’Etat.

Aprnews avec Leparisien