APRNEWS - Le Mali devra attendre «plusieurs mois» pour accueillir la mission canadienne. Cette mission devrait rejoindre les troupes de la Minusma pour le renforcement de la lutte contre le terrorisme dans ce pays.

Le Canada entend bien ficeler sa structuration avant de pouvoir se déployer comme l’a signifié le porte-parole du ministre de la Défens, Harjit Sajjan. «Les détails sur la structure finale et la chaîne de commandement de la mission canadienne au Mali sont toujours en train d'être déterminés», ajoutant que «le nombre de personnels militaires qui seront déployés dans le cadre de la Force opérationnelle aérienne sera déterminé au terme du processus de planification et d'engagement mené avec l'Onu, nos partenaires et la nation hôte».

Selon les prévisions canadiennes, annoncées depuis le 19 mars, deux hélicoptères Chinook de transport et de logistique ainsi que quatre hélicoptères armés Griffon, seront présents au Mali dans le cadre de cette mission. Ces engins militaires seront appuyés par un contingent de militaires pour les évacuations médicales et la logistique. 

Cependant, l’émissaire de l’Onu au Mali, Mahamat Saleh Annadif a invité Ottawa à reporter son déploiement au mois de juin, le temps de permettre le départ des appareils allemands. 

Il a également indiqué attendre la réponse du Canada sur sa participation à une éventuelle force de réaction rapide au sein de la Minusma. Les autorités canadiennes ont, de leur côté, déjà fait savoir qu’il n’entendent pas engager leurs soldats dans des opérations de combat au Mali.