APRNEWS - Le mercredi 21 février, une information faisait état de la mort de deux soldats français et d’un autre blessé suite à l’explosion d’une mine artisanale dans le nord-est du Mali.

L’attaque survenue au passage du véhicule blindé de ces soldats a été revendiquée le vendredi par Iyad Ag Ghali et son groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (Gsim). 

Selon le communiqué du groupe islamique relayé par l’agence en ligne privée mauritanienne Saharamedias, l’attentat a eu lieu entre Gao et Ménaka, une zone frontalière du Niger. 

L’Elysée avait dans un communiqué exprimé sa « très vive émotion » après la mort en opération de ces deux militaires français. 

En proie aux attentats et attaques djihadistes, le Nord du Mali échappe au contrôle de la force du G5 Sahel. 

Une réunion du G5 Sahel s’est ouverte le vendredi 23 février à Bruxelles pour mobiliser des fonds en faveur de la lutte contre les groupes islamistes dans la région. 

De nombreux attentats ont été enregistrés depuis le cessez-le-feu signé entre les groupes islamistes et le Gouvernement malien.