Deux militaires maliens ont été tués samedi soir dans le nord du pays dans une attaque imputée à des djihadistes et huit casques bleus ont été blessés dimanche dans l'explosion d'une mine dans le centre.

"Deux de nos hommes ont été tués par des terroristes samedi soir lors d'une attaque contre l'un de nos postes de contrôle à 60 km au sud-ouest de Gao", a déclaré à l'AFP un responsable militaire. Le terme « terroristes » désigne communément les djihadistes.

Un autre responsable militaire a déclaré que deux soldats avaient été tués et un blessé. Les soldats ont été attaqués alors qu'ils déplaçaient leur poste de contrôle d'environ 100 mètres vers une position près de laquelle les assaillants avaient tendu une embuscade, a déclaré un responsable de la sécurité.

Dimanche, huit militaires de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été blessés, dont cinq grièvement, lorsque leur véhicule a sauté sur une mine à l'est de Douentza (centre), non loin d'un camp de l'armée malienne. Les engins explosifs improvisés (EEI) sont une arme favorite des djihadistes contre les forces maliennes, françaises et internationales. Ils tuent également de nombreux civils.

Des troubles aux multiples facettes

Depuis 2012 et le déclenchement de l'indépendance et des rébellions djihadistes dans le nord, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts civils et combattants, malgré le soutien de la communauté internationale et l'intervention de l'ONU, africaine et française. les forces.

Les indépendants ont signé un accord de paix en 2015. Mais le Mali reste en proie aux activités de groupes liés à al-Qaïda et à l'organisation État islamique, aux violences intercommunautaires et aux trafics en tout genre. Les violences se sont propagées au Burkina Faso et au Niger voisins.

Aprnews avec Africanews