L'Union européenne a appelé vendredi les autorités ivoiriennes à "prendre l'initiative" afin de parvenir à "un calme de l'atmosphère politique" à la veille de l'élection présidentielle prévue le 31 octobre.

L’UE "rappelle qu’il est de la responsabilité première des autorités et institutions ivoiriennes compétentes de garantir un processus électoral impartial, transparent, inclusif et équitable, emportant l’adhésion des citoyens", lit-on dans une déclaration du Conseil de l'Union européenne publiée sur son site web.

La déclaration fait cas du respect des libertés fondamentales par les autorités ivoiriennes, dont celle "d’exprimer des opinions politiques sans être arrêté ou emprisonné".

Cette déclaration n’a été faite que quelques jours après que le Conseil constitutionnel, la plus haute institution juridique de Côte d’Ivoire, n’ait approuvé que 4 des 44 candidats à la présidence.

L'actuel président sortant, Alassane Ouattara, 78 ans, en fait parti ; ce qui est légalement suspect aux yeux de certains partis d'opposition. Bien que les rassemblements publics à grande échelle soient interdits, il y a des manifestations partout, dont certaines sont pleines de violence. 

La déclaration de l'UE "note les différentes procédures ouvertes auprès de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples".

Mardi cette cour avait ordonné au gouvernement ivoirien de rétablir la candidature de l'ancien Premier ministre et Président du GPS Guillaume Soro, 48 ans.

La rédaction APRNEWS avec Voa Afrique