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L'industrie du sport face au défi du numérique

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Mercredi, 16 janvier 2019

L'industrie du sport face au défi du numérique

APRNEWS-C'est l'un des salons les plus importants de l'année à Sherbrooke. L'événement AX Automne-Hiver 2019 n'est pas ouvert au grand public, mais il est ouvert aux représentants de l'industrie du sport. Ils y présentent leurs nouveaux produits et les nouvelles tendances pour des acheteurs potentiels.

En 3 jours, 600 compagnies seront représentées et près de 1500 acheteurs se déplaceront pour garnir les tablettes de leurs magasins. 

Les défis sont importants. D'ici 2020, la vente au détail en ligne générera plus de 10 milliards $ en revenus, soit deux fois plus qu'en 2012. Pour Linda Fortier, directrice générale de l'Association des représentants de l'industrie du sport du Québec (ARISQ), le commerce au détail n'est pas mort, encore moins dans l'industrie du sport. 

«Le commerce au détail, ça va continuer. Ça existe encore et encore plus dans l'industrie du sport. En magasin, il y a toute la pédagogie du produit qu'on peut faire. Le consommateur veut connaître le produit avant de l'acheter. Il veut l'essayer, il veut des explications.»

Le propriétaire du Sports Experts à Sherbrooke, Roger Héroux, est optimiste.

«Il ne faut pas avoir peur du web. Il faut s'adapter et donner un meilleur service. L'expérience client, c'est l'avenir. Il faut que nos employés soient de plus en plus des connaisseurs parce que les clients font leurs recherches maintenant. Si on n'est pas à la hauteur, ils vont voir ailleurs.»

Le défi est imposant. Les détaillants doivent attirer des consommateurs qui sont de plus en plus sollicités par d'autres médiums. La jeune entrepreneure Sophie Boyer a plus que doublé sa présence en ligne depuis qu'elle est propriétaire d'Audvik. Pour se démarquer, elle mise sur l'achat local. 

«Les consommateurs veulent connaître l'histoire d'une marque. Ils veulent savoir d'où viennent les produits qu'ils achètent. Je vends des manteaux conçus et fabriqués 100% à Montréal. En magasin, mes clients ont un service de proximité et sont fiers d'acheter un produit qui vient d'ici. S'ils ont un problème avec un produit, ils savent qu'ils peuvent venir nous voir facilement en atelier.»

Pour justifier ses prix qui peuvent être plus élevés que certains de ses compétiteurs, elle mise sur la qualité, mais surtout sur l'éthique.

«J'ai une collection de manteaux fabriqués avec des matériaux 100% recyclés, comme des bouteilles de plastique. On essaie vraiment de faire notre part comme entreprise.»

En plus de l'achat local et responsable, les entrepreneurs misent aussi sur l'innovation pour suivre la marche imposée par le numérique. C'est le cas de Guy Faber, président des raquettes Faber.

«C'est un mariage. Il faut continuer d'offrir nos anciens produits, mais aussi en proposer des nouveaux. Il faut amener les clients vers l'innovation sans les perdre.»

L'entreprise a récemment dévoilé le premer modèle breveté de raquette-ski au monde. Une innovation 100% québécoise. 

Avec TVA Nouvelles