1930, l'administration coloniale en Côte d'Ivoire adopte une politique d'ouverture caractérisée par: L'immigration voulue. 
La colonie d'exploitation qu'est la Côte d'Ivoire regorge de potentialités inimaginables; richesses agricoles, minières et minéralières. Il faut donc pour le colon une main d'œuvre solide pour exécuter cette politique.
l’ex-Haute-Volta, dont les habitants paraissaient valeureux au travail aux yeux de l’administration coloniale, fut momentanément rattachée à la Côte d’Ivoire afin de favoriser et accentuer le recrutement de la main d’œuvre.

Après l’indépendance, la Côte d’Ivoire a engagé son développement par la mise en place d’une politique de valorisation attractive de la main d’œuvre étrangère (libre entrée sur le territoire, revenus rémunérateurs et transférables, emplois disponibles…) réf rapport du CES 1999. Ainsi des millions d'immigrants y trouvèrent un Eldorado. 
Toute la sous région fait mouvement vers la terre d'Ivoire. 
Tous les régimes qui ont dirigé ce pays ont profité de cette immigration massive tant politiquement que économiquement, en pour certains dénonçant une invasion et pour d'autres une plus value. 

Si l'on est d'accord pour dire que l'un a raison et que l'autre n'a pas tort, il faut toutefois au regard de la situation poser le problème suivant. Les étrangers aujourd'hui mène le bal économique au détriment des ivoiriens. D'ailleurs ils constituent indéniablement une communauté d'influence tant financièrement que démographiquement. On parle de près de 9 000 000 d'étrangers /26 000 000 d'habitants. Parmi eux, ceux de la 2ème génération donc nés sur le sol ivoirien qui constituent 55% de cette communauté d'immigrés, posent également le problème de l'apatridie. Ils pourraient à juste titre et de façon naturelle revendiquer un lien profond avec la Côte d'Ivoire, même si la loi de 1975 a supprimé le droit de sol. 

De ce fait, il faut à mon sens résoudre le problème de l'immigration massive et de la nationalité en Côte tout en gardant à l'esprit le respect des textes et principes généraux de la CEDEAO sur la libre circulation des biens et des personnes dans la communauté. 

Pour nous il apparaît important de susciter un amour inconditionnel pour la Côte d'Ivoire tant pour l'étranger que pour le national. D'autant plus que les conséquences qui résultent de l'immigration n'ont jamais pu trouver de solutions idoines. 
Entre autres conséquences :
* Une accélération exponentielle et non maîtrisée de la démographie 
* Un taux de chômage élevé au niveau des nationaux 
* Un monopole des étrangers dans les secteurs d'activités porteurs pour le citoyen lambda
* Rapatriement des biens vers les pays d'origine sans mesures 
* Des conflits fonciers 
* Des conflits communautaires 

Si nous sommes unanimes sur le fait que la diversité soit une richesse inestimable pour tout peuple, il convient tout de même de la maîtriser. Cette solution va à l'encontre des propositions suscitées par le rapport du Conseil Économique d'Avril 1999.
https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2000-2-page-70.htm

Nous proposons donc à cet effet:
* La création d'un ministère dédié uniquement à l'immigration et à la nationalité 
* Un recrutement spécifique et massif d'agents de l'immigration aux différentes frontières
* Un fichier d'inscription de tous les immigrés en Côte d'Ivoire
* Une répartition de tous les immigrés en fonction des besoins des régions et des qualités de ceux-ci
* L'instauration d'un permis résident à points citoyens et de travail afin d'obtenir selon la volonté de l'immigré la naturalisation.
* Conception d'une grille d'avantages pour l'immigré s'il obtient la nationalité ivoirienne (possibilité de louer ou d'acheter une terre en Côte d'Ivoire, de création d'entreprise sans association avec des ivoiriens)
* Le droit de sol
* L'expulsion de l'immigré s'il ne se conforme pas aux règles du permis résident à points citoyens.

Ainsi sans déroger aux principes généraux de la Cedeao quand à la libre circulation des biens et des personnes, nous pouvons rationnellement régler le problème que pose l'immigration en Côte d'Ivoire.

Voici l'une des raisons pour lesquelles nous sollicitons le surfrage des électeurs de la commune de Cocody (Gobelet, Anono...) qui sont tout aussi confrontés aux impacts de l'immigration non maîtrisée de notre pays. Ces solutions s'appuient sur une stratégie de communication que nous comptons mettre en place dénommée : Le Rêve Ivoirien.
Pour nous il s'agit de vendre un rêve, un paradis pour un ivoirien, un immigré, vivre et travailler sur le sol ivoirien dans le respect et la promotion de la Citoyenneté ivoirienne, des valeurs de la république hôte c'est Réussir sa vie.

Agnikoi Jean Bitty Karl