Onze personnes ont été secourues après le naufrage d'un navire au large des côtes libériennes samedi.

Parmi les personnes secourues se trouvent une dizaine d'hommes et une femme. Neuf d'entre eux, dont sept membres d'équipage, sont libériens, un chinois et un syrien. Six ont été secourus le samedi 17 juillet, tandis que les autres ont été secourus le dimanche 18 juillet.

Le navire nommé NIKO IVANKA, qui a coulé sur les eaux du comté de Maryland transportait environ 21 passagers, dont neuf employés du West African Examination Council (WAEC) lorsqu'il a été signalé en détresse et a ensuite coulé.

Le navire aurait été dans un état déplorable et aurait été échoué et empêché de naviguer dans les eaux libériennes.

S'adressant à une conférence de presse à la base des garde-côtes sur l'île de Bushrod, à l'extérieur de Monrovia, le commissaire général de la Liberian Maritme Association LiMA, Eugene Nagbe, a révélé qu'une enquête aiderait à découvrir comment un "ordre de détention" sur le navire en perdition a été levé et Par qui.

« L'Autorité maritime du Libéria souhaite déclarer que le navire en question a été détenu et n'a pas été autorisé à naviguer. En outre, le navire n'a à aucun moment été autorisé ou autorisé à transporter des passagers ou à fonctionner comme un navire à passagers » , a déclaré le patron de l'Association maritime.

« L'Autorité maritime et toutes les entités concernées, y compris le ministère de la Justice, ont commandé une enquête sur la façon dont un navire qui a été détenu en raison de son non-respect des exigences nécessaires a réussi à prendre la mer avec des passagers et du fret. Nous avons envoyé une lettre et dit de ne pas bouger; comment ça a bougé ? Nous le déterminerons très prochainement », a ajouté Nagbe.

Le propriétaire du navire, un ressortissant chinois, a été arrêté dimanche après-midi et est actuellement en garde à vue, selon des informations.

Les recherches se sont poursuivies dimanche après-midi alors que des équipes des garde-côtes libériens ont exploré les rives et les berges des rivières à proximité en collaboration avec un navire de l'organisation anti-chasse à la baleine Sea Shepherd.

Le manifeste du navire montrait 18 personnes à bord au moment du départ, mais les autorités soupçonnent qu'il y en avait plus à bord, étant donné que le navire n'était pas autorisé à transporter des passagers en premier lieu, a déclaré le vice-ministre libérien de l'Information Jarlaywah Tonpoe.

Parmi ceux qui figuraient sur le manifeste se trouvait un capitaine suédois.

Aprnews avec Africanews