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L'IA Google DeepMind plus douée que les humains pour s'orienter

L'IA Google DeepMind plus douée que les humains pour s'orienter
Lundi, 14 mai 2018

L'IA Google DeepMind plus douée que les humains pour s'orienter

FUTURA- DeepMind, la filiale de Google spécialisée en intelligence artificielle, a réussi un petit exploit : réaliser un programme plus efficace qu'un humain pour se déplacer dans un univers virtuel. Leur étude système a développé une représentation de l'espace similaire à celle des « cellules de grille », des neurones spécialisés dans le repérage chez les mammifères.

Nouveau succès pour l'intelligence artificielle : un programme informatique s'oriente plus efficacement que l'Homme dans un jeu en réalité virtuelle, selon une étude publiée dans Nature. Le programme « a surpassé un joueur professionnel », « naviguant avec souplesse », « empruntant de nouveaux chemins et des raccourcis au fur et à mesure que ces derniers devenaient accessibles », expliquent des chercheurs de l'entreprise britannique Deepmind, coauteurs de l'étude, sur un blog. La filiale de Google spécialisée dans l'intelligence artificielle est également connue pour avoir développé AlphaGo qui a battu le champion du monde de jeu de go.

Le deep learning (ou apprentissage profond) permet à des machines d'effectuer des tâches complexes pour lesquelles elles ont été entraînées, comme la reconnaissance vocale ou visuelle. Cet apprentissage s'appuie sur des réseaux de neurones artificiels, des systèmes informatiques modelés sur ceux des animaux.

Comprendre le fonctionnement des cellules cérébrales

Le cerveau détermine la position dans l'espace et là où il faut aller en intégrant des signaux multiples. Mais les chercheurs ne se sont pas directement inspirés des circuits cérébraux qui agissent comme un « GPS interne » pour créer leur programme, ils l'ont uniquement entraîné à trouver sa position en fonction de sa vitesse.

Selon l'étude, Andrea Banino, chercheur chez DeepMind, et ses collègues ont alors vu émerger une organisation des réseaux de neurones artificiels « fournissant une convergence frappante » avec celle observée chez les mammifères. Pour les chercheurs, leurs travaux pourraient aider à mieux comprendre le fonctionnement des cellules cérébrales humaines responsables de l'orientation dans l'espace.