Un mois après l'éruption du volcan géant du Nord-Kivu Nyiragongo, de graves conséquences médicales sont observées dans la ville de Goma. Un afflux de patients atteints de pneumopathie inonde les hôpitaux.

À l'hôpital de Kyeshero, à l'ouest de la ville de Goma, des patients présentant des symptômes respiratoires sont traités. Les installations hospitalières sont cependant débordées.

« L'hôpital a une capacité de 300 lits. Mais depuis l'éruption volcanique, nous avons eu environ 900 cas. Nous sommes vraiment face à une catastrophe, des malades souffrent, des femmes enceintes ont des souffrances fœtales, et du stress » Guylain Nvuama Directeur Médical à l'hôpital a déclaré au journaliste d'Africanews.

En effet, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'hôpital, les patients attendent un traitement. Certains peuvent être vus allongés sur le sol dans des conditions difficiles tandis que quelques-uns qui ont été admis à l'hôpital ont réussi à recevoir de l'oxygène.

"Nous avons eu assez d'infections respiratoires, c'est-à-dire de pneumonie aiguë, et nous avons eu des cas d'exacerbation de crise d'asthme et pour certains patients qui ont des pathologies respiratoires chroniques ou autres comme le diabète, L'éruption volcanique a provoqué un stress qui a déclenché d'autres maladies comme le diabète et d'autres pathologies qui peuvent en résulter".

Pour atténuer ce défi, l'hôpital de Kyeshero a été contraint de mélanger d'autres patients. Des départements ont été ajoutés et les quartiers ont été divisés en pavillons.

Certaines organisations humanitaires sont désormais appelées à compléter les efforts déployés à l'hôpital.

Aprnews avec Africanews