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Les forces spéciales françaises ont tué et enterré le chef d’AQMI dans le désert du nord du Mali
Le dernier émir historique d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), l’Algérien Abdelmalek Droukdel, 50 ans, a été enterré par les forces spéciales françaises une fois son corps « formellement identifié », dans le désert du nord du Mali.
Et ce, sur le lieu même de l’opération qui a conduit, le 3 juin, à l’éliminer avec trois autres terroristes et à capturer un jeune Malien, chauffeur de son escorte. Un premier compte rendu de cet assaut a été fourni par l’état-major français jeudi 11 juin. Ce « succès majeur » a été confirmé le 5 juin par un Tweet de la ministre des armées, Florence Parly, après avoir été révélé par l’Agence France-Presse.
Un véhicule blanc garé à l’abri d’un amas rocheux, cinq hommes en bivouac à proximité : selon des images montrées à la presse jeudi par l’état-major, Abdelmalek Droukdel et ses proches (un Algérien et trois Maliens) ont été repérés et « neutralisés » à 80 kilomètres à l’est de Tessalit et une quinzaine de la frontière algérienne. Soit précisément, comme l’a appris le Monde, à 5 km à l’ouest du lieu-dit Talhandak. Parmi eux figurait Toufik Chaïb, « haut cadre d’AQMI chargé de la propagande et de la coordination du Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans [RVIM, dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghali] avec AQMI central », a-t-il été précisé.
Nathalie Guibert