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Le Sénégal mise sur des pirogues en fibre de verre pour sécuriser les acteurs de la pêche

APRnews-Senegal-Pêche
Vendredi, 11 octobre 2019

Le Sénégal mise sur des pirogues en fibre de verre pour sécuriser les acteurs de la pêche

Le pays de la Téranga a entamé, depuis quelques temps un processus de fabrications des pirogues en fibre de verre. L’objectif visé par les autorités Sénégalaises est la sécurisation des acteurs de la pêche. C’est dans ce sens que le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Aminata Mbengue Ndiaye, et le Représentant résident de la Jica ont procédé, mardi 8 octobre 2019, à une visite de chantier à l’usine de fabrication de pirogues à base de fibre de verre, située au quai de pêche de Ouakam.

La responsable Sénégalaise a profité de cette visite pour révéler que notre pays le Sénégal envisage d’« avoir d’autres types de pirogues en fibres de verres qui sont beaucoup plus résistantes », capables de renforcer la sécurité en mer des acteurs de la pêche.

De l’avis du ministre de la Pêche et de l’économie maritime, remplacer les 20.000 pirogues en bois par des pirogues fabriquées à base de fibre de verre pour assurer la sécurité des pécheurs et permettre une rentabilité économique dans le secteur de pêche est la raison pour laquelle ce partenariat est signé entre le Sénégal et la coopération japonaise (Jica) pour l’installation de l’usine de fabrication de pirogues en fibre de verre de la CFAO au Sénégal.

« Nous avons une flotte extrêmement importante dans le domaine de la pêche, près de 20.000 pirogues en bois. Aujourd’hui, ce que nous voulons, c’est avoir d’autres types de pirogues en fibres de verres qui sont beaucoup plus résistantes et qui seront également du point de vue de la sureté beaucoup plus sécurisées», a confié Aminata Mbengue Ndiaye à nos confrères de sudonline.sn. Selon le ministre, les pirogues en fibre de verre longues de 8 à 10,5 mètres et d’une durée de vie estimée à 20 ans vont également « servir pour la conservation des produits halieutiques ».

Pour arriver à ces résultats, le ministre souligne certaines dispositions à prendre comme « entreprendre des discussions avec les propriétaires des pirogues en bois qui d’emblée ne sont pas contre le projet ».

Par contre, dira-t-elle, « ces propriétaires voudraient être dédommagés à travers une prime et cela nécessitera forcément des discussions avec les ministères du Budget et des finances mais également avec le ministre de l’Economie et de la coopération » signale-t-elle. Non sans relever : « nous savons qu’il y a des questions d’assurances qu’il faut régler».

Raisons pour lesquelles Aminata Mbengue Ndiaye dira : « nous comptons travailler avec des partenaires financiers pour assurer comme la Délégation à l’entreprenariat rapide, la Bsde, Cncac pour permettre de garantir la mise en œuvre du projet».

De son côté, le patron de Cfao, Richard Bielle s’est réjoui du projet. D’après lui, « c’est juste la première étape, maintenant pour la deuxième étape, il est question de voir comment augmenter la production de pirogues pour atteindre l’objectif visé».

Rappelons que l’usine de fabrication de pirogues en fibre de verre a été inaugurée le 29 janvier 2019 par l’ancien ministre de la Pêche et de l’économie maritime Oumar Guèye et le projet a permis la formation de 18 Sénégalais.

Avec Vivafrik