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« Le pouvoir aura du mal à le faire disparaître « : La réponse de Sonko à Jean C. Rufin

Aprnews - « Le pouvoir aura du mal à le faire disparaître « : La réponse de Sonko à Jean C. Rufin - Actualité - Sénégal
Mardi, 23 mars 2021

« Le pouvoir aura du mal à le faire disparaître « : La réponse de Sonko à Jean C. Rufin

Les propos tenus par l’ancien ambassadeur de la France au Sénégal, Jean Christophe Rufin, sur France 24, concernant les vagues de manifestations qui ont fait suite à l’arrestation de Ousmane Sonko, n’ont pas été du gout du leader du Pastef.

Jean Christophe Rufin, ancien ambassadeur de la France à Dakar : "Ce que je  pense de Ousmane Sonko..."

En effet, Jean C. Rufin avait déclaré que le pouvoir aura du mal à faire disparaître Ousmane Sonko vue que celui-ci est désormais le principal opposant légitime, dans la rue et dans la jeunesse.

Cette déclaration sur la politique intérieure du Sénégal a provoqué une colère noire chez Ousmane Sonko qui dénonce par là un acte d’ingérence dans la politique intérieure d’un Etat souverain.

« Nous avons tous entendu aujourd’hui, un ex ambassadeur d’un pays qui donne son opinion, en soi, ça pose problème. Un ambassadeur ou ex ambassadeur du Sénégal n’ose pas aller se prononcer sur la politique intérieure française. Mais ici, on invite même des ambassadeurs dans des émissions pour qu’ils se prononcent sur des procédures judiciaires en cours au Sénégal », fustige-t-il.

Une ligue de politicards tocards à la rescousse de Sonko

Le leader du Pastef poursuit : « Un ambassadeur qui le ferait ne resterait pas une heure de plus en France. C’est inadmissible. Que cet ambassadeur puisse dire qu’il sera difficile de faire disparaître Sonko, l’est encore plus. Disparaître : c’est un lapsus révélateur. Et il n’invente rien parce-que c’est en Afrique qu’on a l’habitude de faire disparaître des opposants. Jean Christophe Rufin ne l’aurait jamais dit en France ».

A en croire Ousmane Sonko, les propos de l’ancien ambassadeur français ne devraient pas etre pris à la légère, d’autant plus que les cas de disparition d’opposants politiques sont monnaie courante en Afrique.

Senenews