Le masque en extérieur ne devrait plus être obligatoire au 1er juillet, selon Jérôme Salomon

Pour « un été serein » sur le front de l’épidémie de Covid-19, le directeur général de santé, Jérôme Salomon, demande ce lundi 14 juin « encore un effort sur la vaccination, encore un petit effort de sécurité sur les gestes barrières ».

Même si la France est repassée sous la barre des 5 000 cas par jour, « il faut encore être prudent », prévient Jérôme Salomon, invité de la matinale de RTL.

D’après lui, le variant Delta (anciennement appelé variant « indien »), « probablement beaucoup plus contagieux, plus de formes sévères, incite à la prudence ». « L’exemple britannique montre que même avec une bonne couverture vaccinale, le virus peut repartir », insiste-t-il.

Le masque restera obligatoire en intérieur

Interrogé sur une éventuelle levée du port du masque en extérieur, le directeur général de la santé a déclaré que « si tout se passe bien, on lèvera encore un certain nombre de contraintes le 30 juin ».

En revanche, le masque devrait rester obligatoire en intérieur, « où il y a beaucoup plus de risque » de contamination. « Les mesures barrières demeureront après le 30 juin », prévient Jérôme Salomon.

Alors que le cap des 30 millions de primo-vaccinés a été franchi ce week-end, « toutes les personnes âgées, atteintes de maladies, avec des facteurs de risques, les femmes enceintes, les personnes qui souffrent d’obésité, toutes ces personnes doivent être vaccinées maintenant », demande Jérôme Salomon. « Les doses sont là, les centres de vaccination sont ouverts, beaucoup de créneaux sont disponibles. »

À ceux qui hésiteraient à se faire vacciner aujourd’hui parce que la deuxième dose tomberait pendant leurs vacances, le directeur général de la santé rappelle que « la deuxième dose peut être décalée, on peut la faire en revenant de vacances. On a élargi un tout petit plus tôt ou plus tard. Signalez que vous n’êtes pas disponible et on vous donnera toute la latitude pour la décaler. »

La vaccination des ados, « un bénéfice collectif majeur »

Tandis que la vaccination s’élargit mardi 15 juin aux 12-17 ans, le Comité national d’éthique a regretté, la semaine dernière, la rapidité avec laquelle le gouvernement a pris cette décision, au vu du faible recul sur la « sécurité de ces nouveaux vaccins chez l’adolescent ». De son côté, Jérôme Salomon souhaite lever les inquiétudes : « La vaccination des adolescents a commencé depuis plusieurs semaines aux États-Unis, en Israël, au Canada, donc on a ce recul de pays proches. »
D’après, lui, la vaccination des ados représente « un bénéfice collectif majeur » : « Il faut que les jeunes prennent conscience qu’ils deviennent des murs contre le virus quand ils sont vaccinés. »

Jérôme Salomon rappelle par ailleurs que la vaccination des 12-17 ans requiert l’accord de l’adolescent concerné et de ses deux parents. En revanche, la présence d’un seul parent est nécessaire au moment de l’injection.

Aprnews avec ouestfrance.fr