La Cédéao a décidé de suspendre le Mali de ses instances jusqu'à nouvel ordre. Cette décision intervient après un Sommet extraordinaire des Chefs d'Etats de l'organisation tenu ce dimanche à Accra, en présence du nouveau président malien, Assimi Goïta, nommé vendredi par la Cour constitutionnelle malienne.

Le 45e Sommet extraordinaire de la Cédéao s'est ouvert ce dimanche dans la capitale ghanéenne à Accra. À l'issue de cette rencontre, l'organisation africaine a décidé de suspendre le Mali de ses institutions. Elle requiert également la nomination immédiate d'un nouveau Premier ministre civil et la formation d'un nouveau gouvernement inclusif pour poursuivre le programme de transition.

Entre autres décisions, la Cédéoa insiste également sur '' la nécessité de respecter la période de transition de 18 mois décidée" à Accra. La date du 27 février 2022 déjà annoncée pour l'élection présidentielle au Mali doit être absolument maintenue ''. À en croire le même communiqué, un mécanisme de suivi sera mis en place à l'effet de faire respecter ces décisions afin que le pays retrouve sa stabilité. Ces conclusions viennent, bien entendu, lever les sanctions économiques et l'ouverture des frontières du pays frappé par une crise politico-militaire.

Notons que cette rencontre a vu la participation d'Assimi Goïta, président de la Transition malienne. Le nouveau président devra donc nommer un nouveau Premier ministre qui formera par la suite un nouveau gouvernement inclusif.

La rédaction Aprnews
Elysée Tapé