Les autorités chiliennes ont déclaré samedi qu'elles regrettaient d'avoir semé la panique avec un avertissement erroné au tsunami appelant les gens à quitter les zones côtières à la suite d'un tremblement de terre en Antarctique.

Le ministère de l'Intérieur a déclaré sur Twitter qu'un tremblement de terre de magnitude 7,1 a frappé à 8 h 36 à 216 km au nord-est de la base scientifique chilienne O'Higgins et a appelé à l'évacuation des régions côtières de l'Antarctique en raison d'un risque de tsunami.

Le ministère a également envoyé un message aux téléphones portables du pays, exhortant les gens à abandonner les zones côtières, bien que le ministère ait déclaré plus tard qu'il avait été envoyé par erreur.

«Nous voulons apporter la tranquillité d'esprit à la population, leur dire qu'il n'est pas nécessaire d'évacuer tout le territoire national, seulement la base antarctique», a déclaré Miguel Ortiz du Bureau national d'urgence du ministère (ONEMI) lors d'une conférence de presse.

Il a déclaré que l'agence regrettait les inconvénients causés par ses messages, qu'il attribuait à une erreur technique.

L'alerte au tsunami pour l'Antarctique a ensuite été levée.

Les habitants des villes côtières telles que La Serena, au nord de Santiago et Valparaiso, ont commencé à quitter les zones proches de la côte après l'avertissement jusqu'à ce que des informations aient commencé à sembler qu'il s'agissait d'une fausse alerte.

Mais alors que les Chiliens réagissaient à l'avertissement, un deuxième tremblement de terre, de magnitude 5,6, a frappé la région frontalière Chili-Argentine, à 21 h 07, a déclaré le centre de recherche allemand GFZ pour les géosciences, à une profondeur de 133 km et à 30 km à l'est de Santiago.

Aucun dommage n'a été signalé à la suite de l'un ou l'autre séisme.

Reuters