Vous êtes ici

Back to top

Le Canada offre l’asile permanent à des athlètes de l’équipe olympique des réfugiés

Aprnews - Jeux Olympique - Tokyo2021 - Refugié - Asile - Athlète - Actualité - Canada
Mercredi, 4 août 2021

Le Canada offre l’asile permanent à des athlètes de l’équipe olympique des réfugiés

Trois athlètes du Soudan du Sud, qui font partie de l’équipe olympique des réfugiés aux JO de Tokyo, devraient arriver dans quelques semaines au Canada. Ce pays est le premier dans le monde à leur offrir l’asile permanent ainsi qu’une aide financière pour poursuivre leurs études. Jusqu’à présent, les trois coureurs de demi-fond s’entraînaient dans le camp de Kakuma et dans le centre d’entraînement de Ngong au Kenya.

Chaque année, l’organisme Entraide universitaire mondiale du Canada aide environ 150 réfugiés à entreprendre des études dans un lycée ou une université canadienne. Une formule unique au monde.

L’accueil de réfugiés-athlètes et leur prise en charge financière constituent une première comme l’explique la porte-parole Michelle Manks. « On espère que c’est un projet pilote qui va déboucher sur une plus longue entente avec des bailleurs de fonds et que cela va en attirer d’autres pour accroître le programme à l’avenir. »

Une aide scolaire personnalisée

Dès leur arrivée au Canada, les trois jeunes athlètes seront pris en charge par un comité d’élèves d’un lycée en Ontario. Là, ils vont bénéficier d’une aide scolaire personnalisée. Ils vont aussi pouvoir compter sur le soutien de jeunes de leur âge pour s’intégrer à la société.

Maria Bezely, responsable de l’accueil des élèves au lycée Sheridan, croit que tous sortiront grandis de ces rencontres : « Les élèves qui viennent de milieux difficiles bénéficient de leur exemple de courage, de détermination. Ils sont des modèles de force, pour apprendre à surmonter les obstacles. Travailler avec de jeunes réfugiés constitue un privilège pour chacun de nous. »

Les jeunes athlètes pourront s’entraîner avec la fédération canadienne d’athlétisme pour la prochaine année.

Aprnews avec Rfi