Le dépouillement des voix en Éthiopie était toujours en cours mardi après les élections législatives de lundi.

La commission électorale nationale de l'Éthiopie, Solyana Shimeles, a déclaré aux journalistes que le taux de participation était impressionnant, mais a refusé de donner des chiffres.

« Nous en avons terminé avec le jour du scrutin hier et qui était en grande partie pacifique à l'exception de deux bureaux de vote où nous avons eu quelques incidents, l'un est comme dans la région d'Oromia où nos agents électoraux ont signalé qu'ils avaient été menacés alors ils ont quitté le bureau de vote à midi et que L'autre incident s'est produit dans la région d'Amhara, où des individus, qui étaient dans la file, se sont battus, le scrutin a donc été perturbé pendant un certain temps », a déclaré la porte-parole de NEBE, Solyana Shimeles.

Mais à part ces deux bureaux de vote, quelque 110, un cinquième du pays d'Afrique de l'Est, n'ont pas pu permettre aux électeurs de participer aux élections, en raison de la guerre en cours au Tigré, des problèmes logistiques et de l'insécurité.

Néanmoins, ceux qui pouvaient voter se sont dits heureux d'aller aux urnes.

« Les élections que l'Éthiopie organisait n'étaient pas si justes dans le passé, parce que le régime était une dictature. Il était difficile d'organiser des élections libres et justes, même si cette administration prétendait être libre et juste. Cette fois-ci, elle est très transparente. , ça me fait plaisir. La procédure a été très agréable », a déclaré Geremew Ararsa après avoir voté.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le Premier ministre Abiy Ahmed a salué la "première élection libre et équitable du pays".

Abiy faisait face à des électeurs pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2018, et son parti au pouvoir devrait obtenir une majorité confortable.

"Les images valent mille mots et elles montrent le sérieux, l'engagement en faveur de la paix et du processus démocratique de notre peuple", a-t-il déclaré sur Twitter.

Cependant, certains partis d'opposition ont déposé des plaintes, alléguant une ingérence dans le vote et des actes d'intimidation de leurs observateurs dans les bureaux de vote.

Les résultats devraient être publiés dans les prochains jours.

Aprnews avec Africanews