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La BAD va financer la construction de deux centrales hydroélectriques au Gabon à hauteur 150 milliards de FCFA

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Mercredi, 16 janvier 2019

La BAD va financer la construction de deux centrales hydroélectriques au Gabon à hauteur 150 milliards de FCFA

APRNEWS - De sources officielles à Libreville, la capitale gabonaise, une lettre d’intention à ce propos vient d’être signée entre la Banque africaine de développement (BAD) et le Consortium Gabon Power Company-Eranove pour le financement de la construction des centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim, sur le fleuve Komo, à 125 kilomètres de Libreville, chef-lieu de la province de l’Estuaire, et de Dibwangui, sur la rivière Louétsi, à 152 km de Mouila, chef-lieu de province de la Ngounié. Cette lettre d’intention intervient moins de trois mois après le protocole d’accord signé en octobre 2018 par les sociétés de projet Asokh Energie et Louetsi Hydro pour l’achat d’énergie électrique de Ngoulmendjim et de Dibwangui dont les capacités de production sont respectivement de 75 MW et 15 MW.

Au sein de la BAD, l’on indique que « l’accord signé avec ce consortium concrétise notre volonté exprimée dans la réponse à un appel à manifestation d’intérêt, de cheminer aux côtés de l’Etat gabonais comme co-arrangeur et coprêteur de la somme de 105 milliards de FCFA auprès de la société Africa Finance Corporation (AFC) pour le financement de ces deux centrales hydroélectriques ».

Répondant au double objectif d’améliorer la desserte en électricité, tout en favorisant les procédés d’énergies renouvelables, ces deux centrales hydroélectriques sont d’une importance capitale pour le Gabon.

En effet, l’aménagement hydroélectrique de Ngoulmendjim et de la centrale hydroélectrique de Dibwangui participe de l’atteinte de l’un des objectifs fixés en 2009 par les autorités gabonaises dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) : créer une offre d’énergie compétitive, durable et abondante au Gabon d’ici à 2025.

Il s’agit donc pour ces deux projets de résorber le déséquilibre entre l’offre et la demande énergétique dans le réseau interconnecté (RIC) de Libreville et de l’intérieur du pays. Pour les autorités gabonaises, « leur mise en œuvre est urgente car elle permet de développer de nouveaux moyens de production permettant de sécuriser l’alimentation en énergie électrique et ainsi assurer la continuité et la qualité de service dans les provinces de l’Estuaires, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et de la Nyanga ».

Bien plus, ces projets permettront de satisfaire la demande en énergie électrique d’environ 500 000 habitants dans l’ensemble de ces localités en même temps que, sur le plan économique, ils constituent des niches d’emplois et de richesses pour les riverains et le pays.

With Vivafrik