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La BAD octroie 5 milliards de Francs CFA au Gabon

Ali Bongo - Akinwumi Adesina - BAD
Vendredi, 21 janvier 2022

La BAD octroie 5 milliards de Francs CFA au Gabon

Le gouvernement gabonais bénéficie d’un financement de 84,63 millions d’euros, soit un peu plus de 5 milliards de francs CFA  du  groupe de la BAD (Banque africaine de développement) pour  renforcer l’employabilité des jeunes et améliorer la protection sociale (RCEJPS).

Dans un communiqué publié le jeudi 21 avril, la Banque africaine de développement avait indiqué l’adoption par son Conseil d’administration du projet de la « Stratégie de partenariat » entre 2016 et 2020 entre l’institution financière et le Gabon.

Il prévoit l’augmentation et la diversification de l’offre de formation professionnelle et d’enseignement technique à destination des jeunes de 14 à 35 ans, lesquels représentent 40% de la population du Gabon, soit 720 000 personnes. Mais il doit aussi bénéficier aux 25 000 apprentis, formateurs, inspecteurs et gestionnaires de 19 établissements, dont sept pour la formation professionnelle et neuf pour l’enseignement technique.

Le gouvernement a requis le financement de ce projet en réponse au chômage des jeunes. En effet, le chômage affecte les plus jeunes actifs: 35,7% des actifs de 15 à 24 ans, et de 25,9% des actifs de 25 à 34 ans.

Par ailleurs, les actifs de niveau secondaire notamment le 1ercycle général et technique sont les plus touchés avec des taux de chômage respectif de 24 et 27%. Cette situation est due entre autre à l’inadéquation de la formation avec les besoins en main d’œuvre du secteur productif et la faible qualification des sortants du système. Grace à ce prêt, le gouvernement lance un appel d’offres pour la fourniture d’équipements et mobiliers des Centres de formations professionnels, les lycées techniques et de l’école de santé.

Ce marché est divisé en trois lots. Le premier concerne l’acquisition des machines, les équipements et le matériel des ateliers et laboratoires. Le deuxième porte sur l’acquisition du mobilier, du matériel informatique, des équipements de bureautique et consommables divers. Quant au dernier lot, il prévoit l’acquisition des équipements et matériels biomédicaux. Le délai de livraison des équipements et matériels des différents est fixé à quatre mois.

Ces appels d’offres concernent dix institutions. A savoir : le lycée Technique Jean Fidèle Otando; le centre de formation et de perfectionnement professionnels de Port-Gentil; l’Ecole nationale de commerce de Port-Gentil; le Lycée technique Fulbert Bongotha de Moanda ; le Lycée technique Agathe Obendze de Franceville et le centre de formation et de perfectionnement professionnels de Koula-Moutou.

A cette liste s’ajoutent le Lycée technique Nyonda Makita de Mouila; l’Ecole provinciale de formation et d’action sanitaire et sociale de Mouila; le Centre de formation et de perfectionnement professionnel Valentin Mihindou mi Nzamba de Tchibanga et enfin, le Lycée technique Alexandre Biangue de Tchibanga.

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Le projet contribuera au développement des connaissances via l’identification des solutions techniques aux problèmes des MPE. Le transfert des connaissances se fera à travers la formation et différentes assistances techniques (coaching).

En outre, il développera les bonnes pratiques en matière de culture entrepreneuriale, de gestion d’entreprise et de suivi-évaluation. Ces connaissance seront transmises grâce aux prestations de services de consultants et aux formations spécifiques dans les domaines susvisés.

Des modules de formation seront élaborés par les spécialistes. Ainsi, les structures relais issues soit de l’administration déconcentrée, soit des ONG seront identifiées et leur contribution sera requise pour appuyer les associations des femmes et des jeunes dans le montage de  leurs  projets.

Ces formations seront suivies de la publication des rapports et autres documents techniques, qui pourront être partagés avec les autres parties prenantes au projet. Le coût total du projet est de 94,04 millions d’euros et financé à hauteur de 90% (84,63 millions d’euros) par la BAD et 10% (9,41millions d’euros) par la contrepartie nationale. Les ressources de la BAD couvriront les dépenses en devises et en monnaie locales.