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Kenya : La CAK ordonne la suspension de toute carte SIM non ou mal identifiée

apr-news-L’Autorité des Communications du Kenya (CAK)
Jeudi, 31 mai 2018

Kenya : La CAK ordonne la suspension de toute carte SIM non ou mal identifiée

APRNEWS- L’Autorité des Communications du Kenya (CAK) vient à nouveau de frapper du point sur la table en ce qui concerne l’identification des abonnés à la téléphonie mobile.

Le régulateur télécoms, à travers une note publiée dans les journaux locaux, a ordonné aux opérateurs télécoms de suspendre toute carte SIM non ou mal identifiée. Ce rappel à l’ordre, la CAK indique qu’il intervient après qu’il a été porté à sa connaissance que « les opérateurs de réseaux de téléphonie mobile et les abonnés ne se conforment pas aux exigences du règlement kényan de 2015 sur l’Information et les Communications, en son article 5 (1) ».
Dans la note signée de Francis Wangusi, le directeur général de la CAK, l’autorité a tenu à rappeler aux acteurs du secteur télécoms national que « la loi exige que toutes les cartes SIM soient enregistrées avant leur activation (…) qu’une personne qui a l'intention d'acquérir une carte SIM doit fournir à l'opérateur ou à l'agent de télécommunication les renseignements suivants: nom, date de naissance, sexe », contenus sur la carte d'identité, la carte de service ou le passeport pour les étrangers.

Le régulateur télécoms a ajouté que toute personne qui voudrait acquérir une carte SIM devrait également « fournir des informations sur son adresse physique, un original et une copie de l'acte de naissance en ce qui concerne l'enregistrement des mineurs, le numéro d'abonné à l'égard des abonnés existants ».

Le rappel à l’ordre de la CAK intervient quelques jours après que l’Ouganda voisin a pris des mesures sévères contre les opérateurs télécoms pour qu’ils respectent les consignes relatives à l’identification des abonnés.

En 2015, le Kenya avait demandé à ses voisins l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, plus de rigueur dans l’identification des abonnés afin de réduire les risques d’insécurité et d’empêcher la préparation de nouveaux attentats sur son territoire.

Lors de la rencontre des représentants du secteur des télécommunications des Etats membres du Northern Corridor Infrastructure, tenue le 24 septembre, Francis Wangusi avait déclaré que des « criminels présents dans notre pays se procurent des cartes SIM non enregistrées dans les pays voisins et les utilisent pour leur activités criminelles chez nous ».