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Kenya : des scientifiques en mission de repeuplement des rhinocéros blancs du nord

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Mardi, 6 juillet 2021

Kenya : des scientifiques en mission de repeuplement des rhinocéros blancs du nord

Des scientifiques au Kenya cherchent à sauver le rhinocéros blanc du Nord, l'une des deux sous-espèces de rhinocéros blanc, au bord de l'extinction après la mort du dernier mâle nommé Soudan en 2018.

Kenya: La technologie suscite l'espoir pour les rhinocéros blancs du nord  de l'Afrique, une espèce en danger. - allAfrica.com

Ils sont confiants de pouvoir sauver l'espèce en utilisant 9 embryons - obtenus à partir d'œufs récoltés sur deux femelles survivantes et de sperme congelé de mâles décédés.

Richard Vigne, directeur général d'Ol Pejeta Conservancy, décrit les prochaines étapes.

La prochaine étape consiste à déterminer comment prélever ces embryons, qui sont des embryons de rhinocéros blancs du Nord, et les mettre dans une femelle rhinocéros blanc du Sud de substitution.

"Ce doit être une femelle rhinocéros blanc du sud car il n'y a pas de femelle rhinocéros blanc du nord qui puisse porter ces embryons pour faire un veau."

Thomas Hildebrandt, qui travaille à l'Institut Leibniz pour la recherche sur les zoos et la faune (IZW) et chef de projet BioRescue, semble satisfait des progrès réalisés jusqu'à présent.

Personne n'a vraiment rêvé de progrès aussi rapides au début. Et ces embryons représentent vraiment une nouvelle vie.

 Si le transfert chez les mères porteuses et les mères potentielles avec une belle vie et un environnement animé ici au Kenya, nous sommes assez confiants que cela réussira et nous pouvons démontrer au monde que ce projet ambitieux est réussi.

Les scientifiques espèrent avoir un ou deux veaux de rhinocéros blancs du Nord d'ici deux à trois ans.

Ils répéteront le processus plusieurs fois pour avoir finalement suffisamment de rhinocéros vivants pour se reproduire naturellement parmi chacun et récupérer progressivement la population – qui a diminué principalement en raison des effets du changement climatique et du braconnage.

Aprnews avec Africanews