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Johnson & Johnson : les espoirs du premier vaccin à dose unique

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Jeudi, 11 mars 2021

Johnson & Johnson : les espoirs du premier vaccin à dose unique

L’Agence européenne des médicaments a approuvé, jeudi, le produit du géant américain. Avec une injection unique et une conservation au réfrigérateur, ses concepteurs voient en lui le produit idéal.

Johnson & Johnson suspend les essais cliniques de son vaccin potentiel  contre le Covid-19

Le rituel est désormais établi. Jeudi 11 mars, l’Agence européenne des médicaments s’est réunie, une nouvelle fois, pour examiner la demande d’« autorisation provisoire » d’un vaccin contre le Covid-19. Pas de coup de théâtre : le vaccin a obtenu un feu vert. La pharmacie du Vieux Continent va s’enrichir d’une nouvelle arme contre la pandémie.

Quatre produits, visant la même pathologie, homologués en moins de trois mois : de mémoire d’expert européen, on n’avait jamais vu ça. Et la série n’est pas près de s’arrêter : vingt autres candidats sont dans la dernière phase d’essais cliniques, ou les ont achevés.

Les délégués finiront peut-être par s’ennuyer. Mais pas cette fois. Car, comme le dit l’un d’eux, « ce produit-là est clairement différent : une dose au lieu de deux, et une conservation d’au moins trois mois au réfrigérateur, ce n’est pas seulement deux fois plus de personnes vaccinées, c’est une autre histoire. Pour nous et surtout pour les pays en voie de développement qui vont venir derrière ».

Une autre histoire… qui semble pourtant commencer un peu comme celle de tous ses concurrents, vendredi 10 janvier 2020. Dans son bureau de l’école de médecine d’Harvard, le professeur Dan Barouch, 49 ans, la raconte avec un sourire juvénile, chemise bleu ciel sur tee-shirt blanc, voix enrhumée, rendue métallique par la liaison Zoom. « Tout le labo était réuni au dernier étage du Musée des sciences de Boston pour notre séminaire annuel. Nous avions parlé de l’année écoulée, des projets à venir, et puis on a évoqué cette pneumonie qui avait démarré à Wuhan [en Chine]. Il y avait 41 cas et un mort, ça ne paraît rien aujourd’hui, mais nous étions d’accord pour dire que c’était sérieux. »

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