Dans cette crise sanitaire que subit le monde entier, une vidéo circule faisant état d'analyses sur le mode de propagation du virus dans l'air. Il s'agit d'une étude réalisée par L'Association japonaise pour les maladies infectieuses, diffusee par la télévision japonaise, NHK, l’organisme national de radiodiffusion du Japon.

Ce film a été réalise pour savoir si ces éléments étaient contagieux ou pas, afin de mieux informer la population sur le nouveau coronavirus, Covid-19.

A travers cette experience, nous voyons des personnes éternuant, toussant et discuter. au même moment, grâce a du matériel de pointe, les scientifiques ont pu détecter de très minuscules particules, facilement transportable dans l'air.

"Voici ce que les scientifiques observent : de très petites particules continuent à flotter dans l’air. Et quand on filme la même scène sous un autre angle, on voit que ces particules dérivent clairement dans l’air. Ce sont des micro-gouttelettes. Les gouttelettes restent bien présentes dans l’air, elles ne s’éloignent pas"

Selon le Professeur Thomas Michiels, spécialiste belge de la biologie des virus à l’Institut de Duve de l’UCLouvain, cette vidéo met bien en évidence ce qui constitue la principale voie de transmission des virus grippaux : les aérosols, les micro-gouttelettes. 

"Elles sont produites en grand nombre quand on éternue (40 à 100.000 gouttelettes), quand on tousse et quand on parle, avec des quantités variables." s'exprime - t - il. L’expérience japonaise montre que ces micro-aérosols sont très concentrés près de la personne. Ils sortent très rapidement, puis sont freinés et flottent dans l’air. "C’est là que la distance joue. Il est clair que la concentration diminue selon la distance. On a placé 1,5 mètre comme norme de distanciation sociale, mais des gouttelettes peuvent se balader plus loin." en deduit le professeur.

Plusieurs approches sont évoquées lors de l'analyse de cette vidéo. En effet, la question de la transmission du virus a travers ces gouttelettes se précise. Le Professeur Kazuhiro Tateda et le Professeur belge Thomas Michiels s'accordent sur le fait que les micro-gouttelettes transporteraient un virus, mais ne savent "jusqu’à quel point le virus reste infectieux quand les gouttelettes sèchent."

Il est donc conseiller que dans une pièce fermée, il faudrait avoir le réflexe d'aérer l'espace, c’est très important car cela permet d’évacuer les micro-gouttelettes.

Les scientifiques japonais conseillent jusqu’à une heure pour nettoyer totalement une pièce. Selon eux, le risque d’infection par micro-gouttelettes est plus important dans les espaces réduits, fermés et avec peu de ventilation.

La rédaction APRNEWS
Alain Sangaré