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Israel : Hazan a déclaré que "ceux qui viennent des pays noirs" n'ont "même pas de culture"

apr-news/ Le membre du Parlement israélien Oren Hazan
Vendredi, 26 octobre 2018

Israel : Hazan a déclaré que "ceux qui viennent des pays noirs" n'ont "même pas de culture"

APRNEWS- Le membre du Parlement israélien Oren Hazan a tenu des propos virulents au sujet des immigrants africains dans son pays, déclarant qu’ils devaient en être chassés.

Dans un entretien accordé au blogueur israélo-australien d’extrême droite Avi Yemini le 27 juillet 2018, le membre du parlement israélien Oren Hazan a tenu des propos peu avenants à l’endroit des immigrants africains présents dans son pays.

Dans l’interview qui a été diffusée sur la page britannique du Likoud, le parti de droite au pouvoir dont il est membre, Hazan a déclaré que si « on ne les dégage pas, [les immigrants africains] nous dégageront. »

« On doit tuer ce problème pendant qu’il est encore dans l’oeuf » a-t-il ajouté.

Un habitué des provocations, Hazan a également déclaré que « ceux qui viennent des pays noirs » n’ont « même pas de culture ».

Si Hazan, est connu en Israël pour ses comportements outranciers, ses derniers propos apparaissent être en alignement avec la politique et les déclarations récentes du pouvoir de Tel Aviv.

En avril 2018, le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahu était revenu sur un accord avec l’ONU dans lequel il acceptait la régularisation d’environ 16000 migrants illégaux dans le pays. Quelques semaines auparavant, Netanyahu avait comparé défavorablement l’immigration incontrôlée africaine en Israël avec les actions criminelles des terroristes du Sinaï.

israélien

Fin août 2018, c’est cette fois une démarche du gouvernement israélien qui a été entravée par la négrophobie d’une partie de la population.  Quinze étudiants sud-soudanais devaient étudier l’agriculture à Avshalom-une communauté d’un peu moins de 300 habitants dans le sud du pays- dans le cadre d’un programme gouvernemental israélien. Ils en ont toutefois été empêchés par les protestations d’habitants locaux. Qualifiés d’ ‘animaux, de violeurs et d’ordures’ destinés à apporter des ‘meurtres et des cambriolages’ dans la communauté par certains résidents, les étudiants, qui devaient retourner dans leur pays après leur formation, ont du être relogés ailleurs.

Avec Nofi