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Huawei : malgré Biden, les ennuis recommencent aux USA

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Samedi, 13 mars 2021

Huawei : malgré Biden, les ennuis recommencent aux USA

Le géant chinois des télécommunications, Huawei, ne voit pas le bout du tunnel aux Etats-Unis, malgré l’arrivée du nouveau président Joe Biden. En effet, la firme a été une fois de plus considérée comme une entreprise d’équipements dangereuse pour la sécurité des Etats-Unis. C’était hier vendredi 12 mars 2021, que le régulateur américain des télécommunications (FCC) a fait cette classification.

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« Nous devons avoir confiance en des communications sûres »

Selon l’autorité de régulation, Huawei pose « un réel risque inacceptable » pour la sécurité nationale américaine. La compagnie chinoise de télécommunication est sur la même liste que d’autres entreprises comme : Dahua TechnologyHangzhou Hikvision Digital Technology et ZTE. Dans un communiqué, la présidente par intérim de la FCC, Jessica Rosenworcel, a indiqué que : « Les Américains comptent plus que jamais sur nos réseaux pour travailler, aller à l’école ou accéder aux soins de santé, et nous devons avoir confiance en des communications sûres et sécurisées ». Elle a par ailleurs ajouté que « cette liste donne la direction pour que, alors que la nouvelle génération de réseaux est construite à travers le pays, ils ne répètent pas les erreurs du passé et n’utilisent pas des équipements ou services qui constitueront une menace pour la sécurité nationale des États-Unis ou la sécurité et la sûreté des Américains ».

Huawei avait appelé l’administration Biden à « une politique d’ouverture »

Notons que cette décision s’inscrit dans la même logique que celle de l’administration Trump, et noie ainsi les espoirs du président de HuaweiRen Zhengfei, de revoir son entreprise reprendre les activités aux USA. Il avait exhorté, au cours du mois de février, l’administration Biden à « une politique d’ouverture ». Pour rappel, l’administration de l’ancien président américain Donald Trump avait accusé Huawei d’espionnage, même si elle n’avait apporté aucune preuve pour justifier ses allégations. Aussi, avait-elle interdit aux sociétés américaines de vendre leurs technologies à la firme chinoise.

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