APRNEWS - En Guinée, l’heure ne semble pas être à la détente entre le gouvernement et le corps enseignant qui observe un arrêt de travail depuis début octobre.

Intervenant sur une radio locale, le premier ministre Kassory a fait savoir que les travailleurs qui s’obstinent à ne pas reprendre le travail ne seront pas payés.

« Ne seront payés que ceux qui ont travaillé. Et c’est la loi qui le dit », a affirmé lundi M. Kassory Fofana. Il a par ailleurs indiqué que les augmentations de salaires souhaitées par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEEG) ne pourra intervenir avant 2020.

Suite à cette sortie musclée du chef du gouvernement guinéen, le SLEEG est monté au créneau. Selon le syndicat des enseignants, aucune disposition de la loi portant statut général du fonctionnaire n’autorise une suspension de salaire en cas de grève.

«Dans aucun article, il n’est mentionné qu’un fonctionnaire qui fait la grève doit voir son salaire gelé », a martelé Mohamed Bangoura, le chargé de communication du SLECG.

Cette nouvelles passe d’armes entre le gouvernement et le syndicat des enseignants annonce des jours incertains pour l’école en guinée. 
Rappelons que le corps enseignant réclame un salaire de base de 8 000 000 GNF.