APRNEWS-Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ne lâche pas prise dans le bras de fer engagé avec le gouvernement. 

Alors qu’une détente avait été annoncée dimanche par le conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG), le SLECG est vite monté au créneau pour battre en brèche cette information qualifiée de mensongère par le syndicat des enseignants.
« Le Bureau Exécutif National du SLECG informe l’ensemble des Enseignantes, Enseignants et Enseignants Chercheurs de Guinée, l’opinion nationale et internationale, les Parents d’Elèves, les Élèves et les Médias Privés que la lettre d’information du CNOSCG dirigé par un certain perverti nommé Dansa Kourouma ne reflète aucune vérité sur un soit disant compromis entre sa structure manipulée par le pouvoir en place et le SLECG sur un quelconque dénouement de la crise », lit-on dans un communiqué de l’organisation. 

Pour le SECG, point n’est question de baisser les bras face aux autorités qui refusent de faire droit à leurs revendications. Les enseignants en donc été invités à « observer le mot d’ordre de grève ».

Pour rappel, une grève plombe depuis le système éducatif guinéen depuis plusieurs semaines. Le corps enseignant réclame un salaire de base de huit millions de francs guinéens (8.000.000 GNF). Une revendication à laquelle le gouvernement n’entend pas donner une suite favorable jusqu’en 2020.