APRNEWS- Au lendemain du coup d’Etat manqué contre le président Teodoro Obiang Nguema, les populations équatoguinéenes se perdaient en conjecture sur la nature exacte des évènements qui se sont déroulés dans la nuit du 27 au 28 décembre dernier et aussi sur l’identité du ''cerveau'' de cette opération militaire.

Hier, mercredi 3 janvier, c’est Nicolas Obama Nchama, le ministre de la Sécurité nationale, qui a confirmé que les évènements qui se sont déroulés dans la nuit du 27 au 28 décembre  étaient un coup d’Etat manqué.

Sur l’identité des auteurs de ce coup de force avorté, les autorités équatoguinéenes désignent un groupe de mercenaires tchadiens, soudanais et centrafricains qui auraient « infiltré les localités de Kye-Ossi, Ebebiyin, Mongomo, Bata et Malabo pour attaquer le chef de l’État, qui se trouvait dans le palais présidentiel de Koete Mongomo pour passer les fêtes de fin d’année ».

Ce commando, dont l’arrestation d’une trentaine de membres avait été annoncé quelques heures après ce putsch,  alors qu’ils traversaient la frontière à Kye-Ossi, a été dirigé, selon les autorités de ce pays d'Afrique centrale, par « un général équato-tchadien proche de Gabriel Nse Obiang Obono, le président du parti d’opposition ''Citoyens pour l’innovation''».

Réélu en avril 2016 pour un cinquième mandat avec 93,7 % des suffrages, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 75 ans, dirige la Guinée équatoriale depuis 1979.