APRNEWS- Le 1er Février dernier, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) annonçait des sanctions contre 19 personnalités de la Guinée-Bissau suite au non respect d’un accord de sortie de crise. 

Une centaine d’opposants au Président José Mario Vaz se sont réunis hier dimanche, devant les bureaux de la Cedeao pour marquer leur soutient à l’institution pour ces sanctions. 

Ce sont 14 députés dont huit frondeurs du Parti africain pour l’Indépendance de la Guinée-Bissau (Paigc, parti au pouvoir) et 6 autres du parti de la rénovation sociale (Prs), ainsi que 5 proches du Président Vaz, dont son fils qui sont visés par ces sanctions.
Elles prévoient une interdiction de voyager dans l’espace régional et le gel des avoirs des comptes bancaires.

Le principal organisateur de ce rassemblement de l’opposition, Sumaila Djalo, demande que les sanctions ne s’arrêtent pas qu’aux partis politiques et aux fils du Président, mais s’étende jusqu’au Chef de l’Etat Bisau Guinéen.

Notons que la Guinée-Bissau n’a toujours pas de gouvernement depuis la nomination du premier ministre, Arthur Silva, il y a de cela plus d’un mois.