Embalo, 47 ans, a obtenu 53,55% des suffrages au second tour le 29 décembre, suivi du candidat du parti historique et dominant Domingos Simoes Pereira, qui a obtenu 46,45% des suffrages après les résultats préliminaires de la Commission électorale nationale. (CNE). Le parti de M. Pereira, qui a largement remporté le premier tour mais a été servi par les rangs de ses opposants derrière M. Embalo, a remis en question ces résultats devant la Cour suprême. Son camp condamne le remplissage des bulletins de vote en faveur de M. Embalo et la dissimulation de votes aux frais de M. Pereira. La Cour suprême a rejeté les appels et "autorisé la CNE à publier les résultats définitifs", selon le jugement. Si elle ne décide pas du vainqueur officiel des élections, il devrait rester M. Embalo, a indiqué une source proche du tribunal. Aucune date n'a été fixée pour la publication des résultats définitifs. Les observateurs ont estimé que l'élection présidentielle se tenait régulièrement. L'un des plus grands défis de ces élections présidentielles a été la stabilité de ce petit pays ouest-africain avec une population de 1,8 million d'habitants dans une crise politique permanente. Les réformes nécessaires pour combattre les griefs de cette ancienne colonie portugaise, qui se situe entre le Sénégal, la Guinée et l'Atlantique, sont essentielles: pauvreté, corruption, trafic de cocaïne d'Amérique du Sud et déménagement en Europe.