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Google exporte la technologie Loon en inde

© Sercom APRnews Photo Google exporte la technologie Loon en inde
Mercredi, 20 décembre 2017

Google exporte la technologie Loon en inde

LESNUMERIQUES Dans le cadre du projet Loon, les ballons développés par la division X de Google s'appuient essentiellement sur deux types de connectivités. Pour amener Internet dans les contrées reculées du globe, ils agissent comme des super-antennes 4G.

Pour se coordonner et échanger entre eux, même à quelque 100 km de distance, ils font appel à une technologie bien moins connue, baptisée Free Space Optical Communications, alias FSOC.

Baris Erkmen, figure de proue du développement de cette technologie, en résume le fonctionnement ainsi : elle "utilise des rayons de lumière pour permettre une connectivité de haute capacité et à haute vitesse sur de longues distances tout comme la fibre optique, mais sans le câble".

Après s'être contentée, dans un premier temps, d'exploiter cette technologie en altitude, l'équipe du projet Loon s'est posé la question de la viabilité du dispositif au sol, et a trouvé dans le gouvernement de l'Andhra Pradesh, un état du sud de l'Inde, un partenaire intéressé par un éventuel déploiement.

C'est ainsi qu'un petit groupe de chercheurs s'est retrouvé dédié au développement de relais FSOC, en lien avec l'opérateur local AP State FiberNet, qui a pour mission de raccorder la bagatelle de "12 millions de foyers et des milliers d'institutions et entreprises" d'ici 2019.

Quelques mois de collaboration plus tard, ce même opérateur vient d'annoncer le déploiement de pas moins de 2 000 relais FSOC conçus par l'équipe de Google. D'après Baris Erkmen, ceux-ci composeront "la colonne vertébrale du réseau, offrant une solution peu coûteuse pour connecter les zones rurales ou reculées de l'état". L'homme souligne en particulier que l'opérateur n'aura pas besoin d'enterrer ou de tirer des câbles sur de longues distances, ni de contourner les traditionnels obstacles que peuvent être "les rivières, les routes et les chemins de fer". Les relais, simplement installés sur des pylônes ou des toits, "boucheront des trous conséquents vers des points d'accès majeurs, comme des antennes réseau et des hot-spots Wi-Fi" susceptibles de servir à des milliers de personnes.