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Ghana: Le gouvernement prévoit d'émettre 2 milliards $ d’obligations internationales en 2019

Apr-News / Le gouvernement ghanéen prévoit d'émettre 2 milliards $ d’obligations internationales en 2019
Jeudi, 29 novembre 2018

Ghana: Le gouvernement prévoit d'émettre 2 milliards $ d’obligations internationales en 2019

APRNEWS - La Ghana prévoit de recourir à des emprunts obligataires souverains de l'ordre de 9,6 milliards de cédis (environ 2 milliards $), dans le cadre d'une des stratégies visant à combler son déficit budgétaire de l'année 2019, a appris l'Agence Ecofin à la lecture du projet de loi de finance, déposé par le gouvernement au parlement.

Au total le gouvernement du Ghana devrait emprunter jusqu'à 15 milliards de cédis sur le marché international. En plus des obligations souveraines, il est prévu 4,1 milliards de cédis de prêts projets et 1,2 milliards de cédis de prêts programme. Par ailleurs, le Ghana envisage de rembourser l'équivalent de 5,3 milliards de cédis de dette internationale.

Au total, les emprunts nets (nouveaux emprunts – les remboursements de dette) du pays, auprès de bailleurs de fonds internationaux s'élèveront à environ 9,6 milliards de cedis. Notons cependant que le président Akufo-Ado est véritablement dans la trajectoire de son ambition visant à réduire la dépendance de son pays vis-à-vis des bailleurs de fonds internationaux.

Ainsi les emprunts internationaux devraient considérablement baisser pour n'atteindre que 2 milliards de cédis à l'horizon 2022, tandis que le déficit budgétaire qui restera assez important, sera de plus en plus financé par le recours aux banques commerciales locales et à l'épargne nationale. Sur ce dernier point, il est ainsi prévu, que le recours au financement local non bancaire passe de 1,7 milliard de cédis en 2019, à 10,5 milliards de cédis en 2022.

Il faudra pour cela maintenir une dynamique économique solide. Pour l'instant, le Ghana est loin de répéter la grosse performance de 2017. Son PIB a prix constant, c'est à dire sans tenir compte de l'inflation, n'a progressé que de 5,4% à la fin du mois de septembre 2018 et de 4,6% hors pétrole.

Le recours à l'épargne des ménages risque être aussi plombé par une réduction du pouvoir d'achat du fait de l'inflation liée à la hausse des prix des produits alimentaires.

Avec Agenc Ecofin