Vous êtes ici

Back to top

George Weah recadre ses pairs : "La Cedeao devrait s'assurer que les limites des mandats soient respectées"

Aprnews - George Weah - Recadre ses Pairs - Cedeao - Limites des Mandats - Soient Respectées - Putsch Militaire - Actualité - Liberia
Vendredi, 10 septembre 2021

George Weah recadre ses pairs : "La Cedeao devrait s'assurer que les limites des mandats soient respectées"

Le président du Liberia, George Weah a expliqué le mercredi 8 septembre 2021 lors du sommet virtuel extraordinaire des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) sur la Guinée et le Mali, que c’est la modification des constitutions par les Chefs d’Etat qui explique la multiplicité des coups d’Etat militaires en Afrique.

Au cours du sommet extraordinaire des Chefs d'État de la CEDEAO par visioconférence qui a eu lieu le mercredi 8 septembre sur la Guinée et le Mali, George Tawlon Manneh Oppong Ousman Weah, 55 ans, Président de la République du Libéria n’a pas utilisé le dos de la culière pour s’adresser à ses pairs. En effet, il leur a demandé de se poser des questions sur les causes des coups d’Etat dans la sous-région. Notamment celui du dimanche 5 septembre 2021 survenu en Guinée renversant Alpha Condé, 83 ans.

« Est-il possible qu'il y ait une corrélation entre ces événements et les situations politiques où les constitutions sont modifiées par les titulaires pour supprimer les limites de mandat par le biais de référendums ? », s’est interrogé l’ancien footballeur international.

Et de poursuivre, « ou bien pourrait-il s'agir d'une simple coïncidence ? Si la suppression de la limite des mandats sert de déclencheur pour le renversement de gouvernements, alors peut-être que la CEDEAO devrait faire tout son possible pour s'assurer que les limites des mandats dans les constitutions de tous les Etats membres soient respectées ».

Indépendante en 1958, la République de Guinée n'a connu en cinquante ans que deux présidents. A savoir, Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté. En 1984, à la mort du premier, l'intérim est assuré pendant quelques jours par Louis Lansana Beavogui. Celui-ci a été renversé par un coup d'État militaire le 3 avril 1984 dirigé par Diarra Traoré et Lansana Conté, qui devient président.

Victime de plusieurs tentatives de renversement et d'assassinat, il décède en 2008 des suites d'une longue maladie. Sa mort est suivie d'un coup d'État orchestré par Moussa Dadis Camara, un jeune capitaine qui prend le pouvoir à la tête d'un Comité national pour la démocratie et le développement (CNDD).

Aprnews avec Afriksoir.net