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Gabon : La date des élections législatives et locales fixée au 6 octobre

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Mardi, 7 août 2018

Gabon : La date des élections législatives et locales fixée au 6 octobre

APRNEWS- Après plusieurs reports, Moïse Bibalou Koumba, président du nouveau Centre gabonais des élections (CGE), a annoncé lundi que les élections législatives et locales se tiendront le 6 octobre prochain.

Reportées depuis plus de deux ans, les élections législatives auront finalement lieu au mois d’octobre 2018. La CGE, la commission électorale en charge de l’organisation des scrutins depuis sa mise en place fin avril, a annoncé que le premier tour se tiendrait le samedi 6 octobre, en même temps que les élections locales. Le deuxième tour aura lieu le 27 octobre. La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 20 août, et la campagne débutera officiellement le 25 septembre pour se clôturer à la veille du scrutin.

Assemblée vide

Le Gabon n’a plus de députés depuis le 30 avril. Alors que le gouvernement devait organiser les législatives avant la fin du mois d’avril, la présidente de la Cour constitutionnelle avait annoncé la  dissolution de l’Assemblée et demandé la démission du gouvernement, qui avait échoué à organiser ces scrutins. « Force est de constater que le gouvernement n’a pas pu accomplir les missions qui lui sont dévolues, notamment la révision de la liste électorale depuis 2017 et la mise en place du Centre gabonais des élections, depuis janvier 2018 », avait alors souligné Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente de la Cour.

Reformé quelques jours plus tard avec à sa tête le même Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et quelques ajustements – dont certains transfuges de l’opposition -, le gouvernement a engagé début juin la révision du fichier électorale, un processus dont la dernière phase doit s’achever au début du mois d’août. De son côté, l’opposition avance en ordre dispersé à l’approche de ce scrutin. Plusieurs candidats, membres de la coalition de Jean Ping pour la dernière présidentielle, sont décidés à se présenter pour se nouveau scrutin tandis qu’une autre frange prône le boycott.

Avec Jeune Afrique