Le président gabonais Ali Bongo Ondimba s'est adressé vendredi aux députés et sénateurs réunis à l'Assemblée nationale, intervention prononcée pour la première fois depuis qu'il a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) le 24 octobre 2018 lors de sa participation à un sommet à Riyad.

Dans son adresse, le président gabonais a félicité les parlementaires pour avoir modifié la Constitution en décembre 2020 afin de régler les problèmes d'interprétation de cette Constitution en cas d'empêchement, temporaire ou définitif, du président de la République, et de vacance du pouvoir.

Après l'AVC du président gabonais, l'opposition avait exigé la déclaration de la vacance du pouvoir. La cour constitutionnelle saisie avait à l'époque évoqué la notion de l'indisponibilité temporaire du chef de l'Etat.

"Cela concerne notamment la réglementation en cas d'empêchement, temporaire ou définitif, du président de la République, et de vacance du pouvoir", a-t-il précisé avant d'ajouter que la nouvelle Constitution définie "la responsabilité pénale du chef de l'Etat qui, bien que protégé dans l'exercice de ses fonctions, ne bénéficie pas d'une impunité absolue".

Sur le plan extérieur, il a demandé à ses parlementaires de "se réjouir de la récente élection de notre pays au siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU". Le Gabon a été élu le 11 juin membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour un mandat de deux ans.

Aprnews avec Lsi-africa