Tous deux ont été interpellés à Düsseldorf par la police allemande, grâce aux renseignements de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) française.

Un peu moins d'une semaine après son évasion lors d'un transfert à l'hôpital de Pontoise, un homme de 28 ans a été appréhendé et interpellé avec sa complice, a appris l'AFP ce dimanche 26 décembre en fin de journée de sources proches du dossier.

L'homme et sa compagne, qui avait tiré sur l'un des surveillants avec une arme longue, ont été interpellés à Düsseldorf par la police allemande, grâce aux renseignements de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) française, a précisé dans la journée l'une des sources policières, confirmant une information du Point.

Le fugitif, âgé de 28 ans, avait simulé mardi soir une tentative de suicide dans sa cellule de la maison d'arrêt d’Osny et avait été transporté au centre hospitalier de Pontoise. Arrivé aux urgences, il était attendu par une complice, munie d'une arme longue, qui faisait rapidement feu sur un surveillant pénitentiaire non armé, le touchant dans le dos. Le détenu, aidé de sa complice, avait alors pris la fuite à bord d'un véhicule, avait détaillé le parquet de Pontoise.

Un troisième homme qui faisait le guet avait également pris la fuite avec eux, selon une source policière. Ils étaient activement recherchés avec la diffusion d'une fiche aux services à l'échelle nationale. Le surveillant, protégé par son gilet pare-balles, avait été brièvement hospitalisé pour des observations. La Brigade nationale de recherche des fugitifs et la PJ de Versailles étaient dès lors co-saisies de l'enquête.

Issu de la communauté des gens du voyage, il était en détention provisoire depuis le 1er octobre, dans l'enquête sur un assassinat commis fin septembre, selon le parquet de Pontoise. Il est soupçonné d'avoir tué à Valenton (Val-de-Marne) un jeune homme de 18 ans dans la nuit du 28 au 29 septembre. Ce dernier a par ailleurs été condamné à de multiples reprises, notamment pour des délits routiers et des faits de violences aggravées, selon cette même source.

Aprnews avec Lefigaro