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Ethiopie : les élections se tiendront le 21 juin prochain (Commission électorale)

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Vendredi, 21 mai 2021

Ethiopie : les élections se tiendront le 21 juin prochain (Commission électorale)

Le week-end dernier, les autorités éthiopiennes avaient annoncé un nouveau report des législatives initialement prévues le 5 juin, en raison de certaines difficultés logistiques. Cependant, elles avaient promis que ce report n’excéderait pas trois semaines.

Éthiopie: nouveau report des élections législatives

Les élections législatives éthiopiennes auront lieu le 21 juin 2021. C’est ce qu’a annoncé le jeudi 20 mai, Solyana Shimeles, porte-parole de la National Electoral Board of Ethiopia (NEBE).

Selon la responsable, la décision a été prise suite à une rencontre organisée avec le gouvernement central, les partis politiques et les responsables régionaux. Il a été décidé d’organiser les élections « avant la saison des pluies » qui commence en juin, et qui pourrait détériorer les infrastructures.

Faut-il le rappeler, c’est la troisième fois que les autorités éthiopiennes annoncent une nouvelle date pour la tenue des élections législatives. Initialement prévues en août 2020, elles avaient été reportées au 5 juin 2021, officiellement en raison de la pandémie de covid-19. Cependant, plusieurs opposants, notamment issus du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) avaient considéré cette décision comme une tentative du Premier ministre Abiy Ahmed de se maintenir au pouvoir, sans aller aux élections. 

La semaine dernière, un nouveau report a été annoncé par la NEBE, en raison de problèmes logistiques, liés notamment à l’inscription des citoyens sur les listes électorales et à la situation sécuritaire dans certaines régions.

En Ethiopie, les élections législatives permettent de choisir des parlementaires régionaux et nationaux. Ceux-ci choisissent à leur tour le Premier ministre qui est le chef du gouvernement, et de fait l’autorité suprême du pays, le président de la République n’ayant qu’un rôle honorifique.

Arrivé au pouvoir en 2018 après la démission de son prédécesseur, Abiy Ahmed avait promis d’organiser les élections les plus démocratiques que le pays ait jamais connues. Même si ses réformes lui ont valu une reconnaissance internationale, les dissensions internes alimentées notamment par les régions réclamant plus d’autonomie, et la crise au Tigré ne lui permettent pas d’avoir l’assurance d’une victoire certaine face à ses adversaires.

D’après la NEBE, il faudra relever plusieurs défis considérables pour réussir à organiser les futures élections dans les règles. Entre autres, l’organisation indique qu’il lui faudra embaucher et former plus de 100 000 personnes supplémentaires pour assurer le bon déroulement du scrutin.

Aprnews avec Agence ecofin