La Ministre britannique pour l'Afrique, Mme Vicky Ford, s'est jointe au gouvernement et aux autres parties prenantes pour souligner l'importance de donner une seconde chance aux apprenantes enceintes d'aller à l'école. 

« Alors que d'autres filles ailleurs sont retournées à l'école en toute sécurité, les nombreux cas de grossesse enregistrés en Ouganda ont eu un impact négatif sur les filles. Ces filles devraient être encouragées à retourner à l'école », a déclaré Mme Ford.

On estime que plus de 100 000 filles en Ouganda sont tombées enceintes pendant le confinement induit par le Covid-19.

Le ministre a déclaré que la scolarisation de plus de filles était essentielle pour soutenir l'égalité, le développement économique et mieux reconstruire après la pandémie de Covid-19.
Mme Ford a lancé cet appel alors qu'elle officiait lors d'une cérémonie d'inauguration d'un bloc de salles de classe à l'école secondaire Onwards and Upwards du district de Wakiso le 19 janvier. 
L'école fait partie du projet Promouvoir l'égalité dans les écoles africaines (PEAS).

Mme Ford a également rencontré des élèves qui ont parlé de l'impact que deux années de fermeture d'écoles ont eu sur eux et de leurs aspirations pour l'avenir.
La construction du bloc est financée par le Royaume-Uni et permettra à 480 filles et garçons d'étudier dans cette école. PEAS est un opérateur à but non lucratif d'écoles secondaires de qualité à faible coût et compte 28 écoles en Ouganda avec plus de 13 500 élèves inscrits.
Le Royaume-Uni finance le PEAS depuis 2012 pour promouvoir l'enseignement privé à faible coût. 

Mme Ford a déclaré que le Royaume-Uni s'est engagé à aider l'Ouganda à se développer par le biais des entreprises et du commerce. 
"Nous avons déjà plus de 790 millions de dollars d'investissements en Ouganda, du soutien aux petites exploitations agricoles aux grandes entreprises", a-t-elle déclaré. 
Le ministre a également eu des entretiens avec le président Museveni sur les partenariats en matière de sécurité, d'économie et de développement. 
Elle a également rencontré les défenseurs des droits de l'homme, réaffirmant l'engagement du Royaume-Uni à promouvoir les libertés et la démocratie.

« J'ai tiré des enseignements de mes discussions franches et de grande envergure avec le président Museveni, son gouvernement et nos partenaires de développement. J'attends avec impatience de poursuivre mon engagement dans la sécurité régionale, le partenariat économique, l'éducation, l'autonomisation des femmes et la lutte contre le Covid-19. J'ai également eu des discussions avec des interlocuteurs sur l'importance des libertés et de la démocratie. Nous voulons continuer à travailler avec l'Ouganda sur ces questions », a-t-elle ajouté. 

Mme Ford a également visité l'Institut ougandais de recherche sur les virus pour constater les succès qui ont résulté de la collaboration entre le Royaume-Uni et l'Ouganda dans la recherche sur le VIH et d'autres maladies connexes. 

Le haut-commissaire britannique en Ouganda, Kate Airey, a déclaré : « La visite du ministre Ford démontre l'engagement continu du Royaume-Uni envers les relations bilatérales.