Vous êtes ici

Back to top

Deux pères de famille relaxés après avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 14 ans

Aprnews - Deux pères de famille relaxés après avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 14 ans - Actualité - France
Jeudi, 25 mars 2021

Deux pères de famille relaxés après avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 14 ans

Deux hommes de 28 et 20 ans ont été relaxés par la cour d’appel de Metz après avoir été jugés pour atteintes sexuelles sur une mineure de moins de 15 ans.

Deux pères de famille relaxés après avoir eu des relations sexuelles avec  une jeune fille de 14 ans - Le ParisienPrès d’un mois après que le gouvernement a fixé l’âge de la majorité sexuelle à 15 ans, la cour d’appel de Metz (Moselle) vient de relaxer, jeudi 18 mars, deux pères de famille de 28 ans et 20 ans, jugés pour atteintes sexuelles sur mineure de moins de 15 ans. D’après Le Parisien, qui rapporte cette décision, la famille de la victime s’interroge sur "un éventuel pourvoi en cassation".

Au moment des faits (fin mai 2020), la jeune fille, qui n’a que 14 ans, vient d’avoir sa première relation avec un adolescent de son âge. Au cours d’une après-midi où le couple boit de l’alcool, cette dernière décide de retrouver l’une de ses amies dans une ville voisine de Farébersviller (Moselle). L’autre jeune fille attend également son petit ami, mais n’ayant pas encore l’âge pour conduire une voiture, celui-ci se fait attendre. Il finit par arriver, accompagné de ses deux cousins, pères de famille et majeurs.

Abandonnées sur le bord de l’autoroute

Les deux amies décident d’embarquer dans la voiture des trois hommes, et partent tous ensemble s’acheter des bouteilles de vodka. Ils finissent par se poser dans un coin en pleine nature où les deux majeurs et les trois mineurs se mettent à jouer à "action ou vérité" dans la voiture. S’ensuit une forte consommation d’alcool, au point que la jeune fille se sente mal, et sorte de l’habitacle pour aller vomir. La copine de la victime s’éloigne avec son petit copain.

L’adolescent revient quelques instants plus tard et emmène cette fois la jeune fille derrière un buisson. Elle lui fait une fellation. L’un des pères de famille vient à son tour. Puis le conducteur, qui a le double de l’âge de la victime, a aussi une relation sexuelle avec elle sur la banquette de la voiture.

Les deux jeunes filles sont ensuite abandonnées sur le bord de l’autoroute. Titubant, vomissant, la victime finit par rentrer chez elle, alors que ses parents, inquiets, ont contacté les forces de l’ordre pour signaler une disparition inquiétante. Découvrant du sang sur les sous-vêtements de sa fille, la mère de la jeune fille dépose plainte dès le lendemain.

Atteinte sexuelle

Interpellés, les mis en cause reconnaissent tous avoir eu des relations "mais consenties", rapporte Le Parisien. "Elle a beaucoup bu, mais c’est elle qui en redemandait, c’est même elle qui a demandé qu’on aille racheter de l’alcool", précise l’amie de la victime. Les adultes assurent ne pas avoir su l’âge de la jeune fille. "Elle nous a dit avoir 18 ans, bientôt 19 ans", glissent-ils. Le plus jeune d’entre eux reprend : "Et c’est elle qui n’arrêtait pas de faire des allusions sexuelles. Elle voulait qu’on arrête les gamineries, et nous a presque forcés à coucher avec elle. On a fini par céder."

La qualification pénale initiale de viol a été redéfinie en atteinte sexuelle, la victime affirmant qu’elle n’a jamais été forcée. En novembre 2020, en première instance, le tribunal correctionnel estimera "ne pas être compétent pour ces faits de nature criminelle". En appel, les prévenus ont donc été finalement mis totalement hors de cause.

La depeche