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De quoi l’acharnement des médias occidentaux contre le pouvoir béninois est le nom ?

De quoi l’acharnement des médias occidentaux contre le pouvoir béninois est le nom ? - Actualité - Benin
Mercredi, 14 avril 2021

De quoi l’acharnement des médias occidentaux contre le pouvoir béninois est le nom ?

Depuis quelques jours, le Bénin est devenu l’un des sujets favoris des médias occidentaux, notamment français. Il est devenu rare de ne pas avoir un sujet consacré au pays dans les bulletins d’information de RFI, France 24 ou TV5 Monde. Si seulement cette attraction n’avait pour objet que le processus électoral en cours.

Malheureusement, plutôt qu’un simple suivi de l’actualité, ces médias se distinguent par une animosité palpable contre le président sortant. Entre reportages très dithyrambiques sur une personne accusée de terrorisme, invitation d’opposants et polarisation des arguments et des débats, le dessein est limpide et désolant pour des médias censés être garants d’un certain niveau de professionnalisme.

Depuis quelques jours, le Bénin est devenu l’un des sujets favoris des médias occidentaux, notamment français. Il est devenu rare de ne pas avoir un sujet consacré au pays dans les bulletins d’information de RFI, France 24 ou TV5 Monde. Si seulement cette attraction n’avait pour objet que le processus électoral en cours.

Malheureusement, plutôt qu’un simple suivi de l’actualité, ces médias se distinguent par une animosité palpable contre le président sortant. Entre reportages très dithyrambiques sur une personne accusée de terrorisme, invitation d’opposants et polarisation des arguments et des débats, le dessein est limpide et désolant pour des médias censés être garants d’un certain niveau de professionnalisme.

La rhétorique actuelle veut que le Bénin, pays ayant sombré selon ces médias dans la dérive autocratique imaginaire qu’aurait initiée son président, soit déchiré par les violences entre les forces de l’ordre et la population. A la limite, on est dans le storytelling habituel des médias occidentaux sur l’Afrique ne faisant des pays du continent que des épitomes de l’instabilité politique et des guerres civiles.

Pourtant, au Bénin, à part deux ou trois localités que les forces de l’ordre ont déjà maitrisées, le processus électoral se déroule dans le calme. Lorsque les médias français veulent évoquer la situation du pays, le champ lexical est pourtant celui des prémices d’un conflit qui n’aura jamais lieu. France 24 est allé jusqu’à faire l’apologie d’une personnalité accusée de terrorisme déjà très controversée si l’on en croit l’animosité qu’elle suscite au Togo. Aussi, on voit moins les médias occidentaux s’émouvoir de la situation politique de pays comme le Gabon, plus alarmante que le mensonge créé par la presse française sur la démocratie du Bénin.

Malgré tout, cela n’est pas évoqué. Le choix visiblement assumé des rédactions étrangères est de ternir l’image du régime en place, quitte à organiser des émissions pour faire connaître les versions de l’opposition sans qu’un représentant de la mouvance ne soit présent.

L’adoption des textes justifiant le déroulement actuel des élections est ignorée et un amalgame malsain est fait entre les décisions du pouvoir et les décisions judiciaires, induisant une collusion imaginaire totalement insultante pour le principe de la séparation des pouvoirs. Mais, ce n’est rien d’étonnant, le gouvernement béninois n’est pas client chez ces médias qui épargnent étonnamment de leurs attaques les gouvernements ayant des contrats en cours avec eux. Une fois le bail expiré, il faut le renouveler sinon les attaques peuvent à nouveau surgir. Le Bénin et son gouvernement n’achètent pas cette collaboration basée sur la terreur.

La paix et la tranquillité des béninois répondront aisément  à ces attaques tarifées qui n’auront pas le but escompté.